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L'Ortie, mon « koh-lanta »

Publié le 07 mai 2013 par Lecolocosmeteuse

Pour celles qui ne me connaissent pas, je suis :

  • une nana 100% des villes

  • aimant avoir mon sac à main assorti à mes chaussures et ma fleur dans les cheveux

  • ayant une phobie de tout être vivant de + de deux pattes (excepté les toutous)

  • reconnaissant le thym du romarin quand c'est marqué sur le sachet.

Puis, j'ai suivi un stage fin avril avec l'association l'Ortie animé par l'exceptionnelle, l'extraordinaire, l'intarissable Moutsie sur la découverte des plantes sauvages, médicinales et comestibles (http://www.lortie.asso.fr ).

 Et là, il a fallut que :

  • je mange des orties cuites ET CRUES !!  (pour info, une ortie crue broyée en pâté végétal, ça pique pas, même si j'ai très courageusement laissé les autres stagiaires goûter en premier ...)

  • j'affronte un champs rempli de bestioles que je feignais d'ignorer et que je réprime mon envie de courir en hurlant hors de ce terrain plein d'ennemis riquiquis

  • j'apprivoise les toilettes sèches

 Et j'ai survécu !

Pour présenter Moutsie, je ne vais pas reprendre la présentation de cette botaniste passionnée par les plantes et leurs usages qui figure sur le site de son association (http://www.lortie.asso.fr/?q=content/animateurs).

Je vais tout simplement dire ce qu'elle m'a apporté, à moi. Je suis arrivée le 1er jour en attente de définitions à apprendre par cœur et de recettes toutes faites. J'en ressors avec une petite connaissance des plantes, leurs utilisations et leur bienfaits (cf catégorie trucs et astuces). Mais,  ce n'est que le sommet de l'iceberg de tout ce qu'elle m'a apporté. Sur le chemin du retour, j'ai eu l'impression qu'elle avait levé un voile que j'avais sur les yeux, de voir clairement pour la première fois, de découvrir la nature différemment. J'ai pris conscience de l'impact de chacun de nos gestes, de nos achats, de la possibilité d'agir différemment sans pour autant bouleverser tout notre quotidien. Créer ses cosmétiques et produits ménagers bio, c'est bien, mais on peut faire mieux, en limitant les ingrédients, en choisissant des produits de nos régions et de saison, et surtout en limitant l'utilisation des huiles essentielles. En effet, pour faire 1kg d'huile essentielle de lavande, par exemple, il faut entre 120 et 50kg de végétal.

 Dorénavant, je prendrais en compte l'impact écologique de mon produit.

Premier essai : le vinaigre de plantes

Au lieu de mettre de l'huile essentielle dans un litre de vinaigre blanc qui me servira à nettoyer toute ma maison, je fais macérer trois semaines ledit vinaigre avec des plantes trouvées dans la garrigue de chez moi : romarin, thym, lilas et lavandin (et oui, je fais la différence maintenant entre thym, romarin, lavande et lavandin!!!). Je secoue de temps en temps, et dans trois semaines, je filtrerai et ce sera prêt à l'emploi.

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Cela fait trois jours que mon vinaigre macère et l'odeur est déjà moins marquée, un peu couverte par le romarin et le lilas.

Petit bémol : il prend la couleur du lilas, donc pour un produit d'entretien oui, mais pour mettre dans la lessive, je privilégierai des feuilles et non des fleurs colorées .

Pour toutes celles qui souhaitent découvrir toutes les recettes, analyses des ingrédients, trucs et astuces de Moutsie, je vous conseille son livre sur les cosmétiques :

livre moutsie

Pour ma part, je vais mettre à profit les jour fériés pour tester quelques unes de ses recettes et vous montrer les résultats.

Pour finir quelques photos de mon koh-lanta moutsien :

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