The Big C : Hereafter // Saison 4. Episode 2. You Can't Take it With You.
Accepter que Cathy va mourir n'est pas quelque chose de facile pour son entourage et pourtant, ce n'est pas possible de voir cela autrement dans le sens où elle va de mal en pis, et elle préfère
passer ses derniers moments avec sa famille, et en se faisant plaisir plutôt que de perdre son temps dans des chimiothérapie. J'ai trouvé l'idée qu'elle tente de faire en sorte que tout le monde
aille de l'avant assez touchant, notamment le fait qu'elle ait inscrit Paul sur un site de rencontre. C'est un grand moment bien qu'il soit développé de façon assez simpliste et classique. J'ai
trouvé dommage que la première partie de l'épisode, qui tente de placer des éléments assez touchants n'était pas aussi émouvant que j'aurais aimé qu'il ne le soit. En tout cas, je n'ai rien à
redire, The Big C fait les choses de façon efficace et intelligente. Mais je pense qu'ils pourraient transformer l'épisode en quelque chose d'un tantinet plus ambitieux par
moment. Si le premier épisode m'avait beaucoup plu, celui ci était un peu moins bon.
De son côté, Sean ne veut pas se raser la barbe car il pense qu'elle pourrait porter chance à sa soeur et qu'elle pourrait lui donner un peu plus de temps à vivre. L'idée est farfelue mais cela
permet de voir que si Cathy a perdu espoir, son entourage n'a pas perdu espoir et pense encore pouvoir la sauver de cet enfer du cancer. Il y a de bonnes idées ici et là autour de Sean mais ce
que j'aime bien chez ce personnage ce sont les moments qu'elle partage avec sa soeur. Ce sont de bons moments. Au final, cette saison se découpe un peu comme une sorte d'album photo dans lequel
on tente de mettre le meilleur des derniers moments de vie de son héroïne. Ce n'est pas toujours bien écrit, mais Laura Linney est réellement intéressante dans ce registre.
Pendant ce temps, Adam tente de réussir ses examens avec l'aide d'une jeune fille. Les deux personnages vont partager de bons moments certes, mais ce n'est pas ce que j'attends de la part de ce
personnage. Ce que j'aurais aimé dans cet épisode c'est que l'on fasse la suite de l'épisode précédent et de cette fameuse scène larmoyante de l'épisode précédent.
Enfin, Andrea a beaucoup de mal pour impressionner son professeur, Isaac Mizhari. Gabourney Sidibe me fera toujours rire dans The Big C, même si ses intrigues sont généralement assez ridicules et ennuyeuses. Le fait est que le personnage a quelque chose en plus. Peut être un peu d'humour ou encore un peu folie, mais c'est ce petit grain qui la rend d'autant plus attachante. Mais dans cet épisode elle se rend compte que la mort prochaine de Cathy l'empêche d'avoir le petit grain de folie qui avait séduit dans son portfolio quand elle s'était inscrite dans l'école. Finalement, The Big C nous délivre ici un épisode mi figue mi raisin qui parvient d'un côté à équilibrer les choses et qui d'un autre veut trop en mettre sans parvenir à l'équilibrer les choses efficacement. Dommage car je suis certain que The Big C aurait pu aller bien plus loin. Le cliffangher était peut être une idée en trop. Je ne sais pas ce qu'il faut en attendre. Mais je ne pense pas qu'il faille en attendre dans grand chose. C'est en tout cas de cette façon que je l'aperçois.
Note : 6.5/10. En bref, l'épisode est sympa, mais aurait pu être beaucoup plus percutant à l'instar de l'épisode précédent.