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Le Tramway et les bassins reflétant la tour... années 30 - printemps 2013

Par Cantabile @reimsavant

Langlet, Jean-Baptiste. 
(1841-1927). Maire de Reims. Né à Reims, 46, rue du Bourg-Saint-Denis , le 7 septembre 1841, y est décédé, 57, rue de Venise, le 7 mars 1927. Jean-Baptiste Nicaise Langlet, docteur en médecine, fut maire de Reims de 1908 à 1919, c’est-à-dire pendant les difficiles et pénibles années de la guerre 1914-1918. Il fut pris comme otage par les Allemands. Jean-Baptiste Langlet était médecin-chef des hôpitaux de Reims, directeur de l’École de médecine, membre de l’Académie de médecine, député de la Marne. De 1914 à 1927 il dirigea le musée des Beaux-Arts et fut promu officier de la Légion d’honneur. Il se retira, avec son épouse, à la Maison de retraite, 26, rue Simon, dès 1920, mais, veuf, il revint habiter chez son fils, dans son ancienne maison. Il épousa en 1872 Louise Marie Lévêque (1842-1926) sœur du docteur Paul Lévêque et repose au 
Cimetière du Nord. Sur la fontaine des Boucheries, à l’extrémité du cours Langlet, on pouvait voir un médaillon en bronze du docteur Langlet, par Auguste Coutin.
Source : LRDR.

Le Tramway et les bassins reflétant la tour... années 30 - printemps 2013

Carrouge, impasse du disparue en 1924 (cours Jean-Baptiste-Langlet).
Carrouge, rue du (en partie)/ disparue en 1924 (cours Jean-Baptiste-Langlet).

Clef, rue de la/ disparue en 1924 (cours Jean-Baptiste-Langlet).

Deux-Anges, impasse des/ disparue en 1924 (cours Jean-Baptiste-Langlet).
Deux-Anges, rue des/ disparue en 1924 (cours Jean-Baptiste-Langlet).

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/on-fouille-cours-langlet

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/fouilles-cours-langlet-un-habitat-medieval%E2%80%A6-entre-les-fontaines

Le Tramway et les bassins reflétant la tour... années 30 - printemps 2013

http://www.alc-reims.fr/infos/reims/archeologie/monuments/monuments-pesse.htm

Le Tramway et les bassins reflétant la tour... années 30 - printemps 2013

Un autre article par Véronique, même époque et point.

Jean-Baptiste Langlet ! Ce nom, magnifié par la Grande Guerre et la défense de Reims (1914-1918), attire la plume du chroniqueur aussi impérieusement que l’aimant aspire le fer.
Il évoque une vie qui peut se définir : intégrité, honneur, devoir civique. Aussi toute une lignée de fils dévoués à la patrie rémoise, issus des profondeurs d’une classe plébéienne, en ascension vers des destins meilleurs.
L’Histoire en dira ce qu’elle doit, en temps voulu, lorsque nos successeurs voudront savoir ! La documentation locale retient seulement à cette heure ses origines et la notation de son habitat.
Donc, le I9 août 1807, Nicaise-Timothée Langlet-Doriot, 60 ans, croyer, rue Dieu-Lumière, appose sa signature à la mairie de Reims, sur l’acte de l’état civil qui enregistre la naissance de son petit-fils, Jean-Baptiste Nicolas Timothée, issu du mariage de Nicaise Langlet, 34 ans, docteur en chirurgie, rue Neuve, 73, avec Marie-Jeanne Henrot, sœur de Jean-Baptiste Henrot, 21 ans, cultivateur à Liry (Ardennes), et de Élisabeth Céline Henrot, 24 ans, épouse de Nicolas Chevalier, cultivateur, audit Liry.
Le 24 février 1835, Nicolas-Timothée Langlet, contremaître de fabrique, rue Suzain, 2, à Reims, épouse Thomasse Julie Bouchette. Cette dernière était née le 30 mai 1813, à Reims, de Pierre Jacques Nicolas Bouchette, 33 ans, rue Brûlée, et Marguerite Charlotte Viellart, de même âge ; les témoins à l’état civil sont Jacques Tortrat-Tisserand, 31 ans, couvreur, rue du Bourg-Saint-Denis (au n° 98 actuel de la rue Chanzy), et Remi Simon Michelet, 39 ans, tisserand, rue du Jard. L’officier de l’état civil est l’adjoint Camu-Didier.
De ce mariage naît le 7 septembre 1841, Jean-Baptiste Nicaise Langlet, qui sera Maire de Reims en 1914. Ses parents, Langlet-Bouchette habitent à cette époque à l’ancien numéro 46 de la rue du Bourg-Saint-Denis, devenu le n° 115, dans un immeuble situé exactement tout contre le Café Franchecour, là même où, en 1872, tenait boutique de quincaillerie Mouton-Hubert, caissier-comptable à la maison Givelet frères, rue de la Peirière, 3, et gendre de Hubert-Bara, ancien serrurier.
Les témoins de cette naissance sont Jean-Baptiste Thierry Langlet, employé de commerce, rue du Jard, 10, et Auguste Langlet, 31 ans, contremaître de fabrique, rue du Bourg-Saint-Denis, 46, tous deux oncles de l’enfant. C’est Jean-Baptiste Lanson, adjoint au maire, qui reçoit la déclaration.
En 1847, les Langlet-Bouchette quittent le Bourg-Saint-Denis pour aller habiter au n° 67, rue de Venise. C’est de là que Jean-Baptiste Langlet se souvient parfaitement avoir vu les flammes du vaste incendie de l’usine Croutelle, à Fléchambault, allumé en février 1848, par des ouvriers tisserands et fileurs à la main qui redoutent la concurrence redoutable des métiers mécaniques à vapeur.
La vie intérieure de cette intéressante famille va désormais s’écouler en ce quartier populaire, aux confins du Grand-Jard expirant.
C’est là même, qu’il y a cinquante ans, Jean-Baptiste Langlet, devenu un des jeunes médecins les plus recherchés de sa ville natale, unit ses destinées à celles de Louise Marie Lévêque, de Pontfaverger, née le 15 août 1842, à Togny-aux-Bœufs (Marne), et fille de Louis Hormisdas Lévêque, 56 ans, époux de Marie Clémence Vincent, âgée de 50 ans. Les témoins du mariage sont : en présence du docteur Bienfait, le frère de l’épousée, Paul Louis Victor Lévêque, médecin, rue de Vesle, 39 ; son oncle Sébastien Lévêque, médecin à Paris, cité des Fleurs, aux Épinettes ; Auguste Langlet, rue du Bourg-Saint-Denis, 96 ; et Émile Henrot, commis-négociant en laines, rue Neuve, 75.
Tout Reims sait le reste et demeure plein d’admiration et de vénération pour le beau vieillard qui, retiré à la Maison de Retraite, consacre ses dernières forces à la renaissance de notre Musée des Beaux-Arts, dont il est Conservateur, aidé par son neveu le peintre Paul Bocquet ; il espère, croyons-nous, en ouvrir les portes au public rémois et aux visiteurs étrangers dès le plus proche printemps, si toutefois la main-d’œuvre nécessaire pour le classement, le nettoyage et l’accrochage aux murs des tableaux et des tapisseries ne lui fait pas défaut en ces derniers mois.
Ce nom glorieux se refuserait d’ailleurs à jeter quelque ombre sur ceux qui vont suivre, car, parmi eux, tous appartiennent à des familles rémoises des plus honorables et qui marquèrent d’une empreinte profonde leur existence dans la cité. =>

https://sites.google.com/site/lavieremoise/la-vie-remoise/la-vie-remoise-1869-1872---3eme-volume/la-vie-remoise-en-1872

sans oublier :

http://www.citura.fr/


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