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Critiques Séries : Zero Hour. Saison 1. Episode 6. Chain.

Publié le 08 mai 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Zero Hour // Saison 1. Episode 6. Chain.


"It doesn't make any sense". Durant set épisode, cette citation sera citée à deux reprises. Peut être que les scénaristes ont conscience finalement que tout ce qu'ils racontent n'est que baliverne et que cela n'a aucun sens. Dommage, car pourtant l'idée de base de Zero Hour aurait très bien pu donner une série palpitante au récit fleurissant de belles trouvailles. Si cet épisode parvient cependant à être rythmé par moment (ce qui permet aussi de ne pas totalement perdre son temps), les révélations peine à faire avancer la charrue et forcément, le téléspectateur s'impatiente. Nous retrouvons des horloges dans chaque nouvel épisode et alors que Hank se retrouve une fois de plus en danger. Mais tout semble tellement mal orchestré. L'épisode rame un bon bout de temps avant de délivrer ce qu'il devait nous raconter. Il faut donc attendre le dernier quart d'heure pour avoir la dose d'action et de suspense que l'on est venu chercher. Que cela soit à Instanbul avec Martin et Lewis, ou encore Beck. Ou alors que cela soit avec Hank qui part à la recherche de son père en Allemagne (et va même tomber sur de nouvelles informations très intéressantes grâce à un personnage incarné par Zach Grenier).
J'ai du mal à voir où la série veut nous emmener vis à vis de White Vincent par exemple. Si le personnage prouve qu'il n'est pas sans aucun intérêt, il manque de structure et Michael Nyqvist, nous a habitué à bien mieux au cinéma. Je trouve qu'ici il s'encroute dangereusement. C'est une grosse erreur de carrière et je me demande si cela ne va pas se répercuter par la suite sur ce qu'il pourrait vouloir faire. Mais ce n'est pas grave, son personnage reste donc terre à terre et encore plus dans cet épisode. Ses quelques questions vont avoir des réponses comme le fait que le Messenger Boy ne parle pas car il n'a plus de langue (que l'autre folle à lunette lui a fait retirer) ou encore son face à face avec cette femme qui permet d'en apprendre un peu plus sur toute cette aventure. White Vincent ne croit pas aux histoires de croix, car il ne croit pas en Dieu. Contrairement à cette femme qui croit qu'elle a un pouvoir divin dont l'on ne soupçonne même pas l'existence. Hank va pendant ce temps faire la rencontre de ce qui semblerait être son fils.

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Autant vous dire que j'ai trouvé ça légèrement pompeux comme intrigue et surtout tombé de nulle part. Finalement, "Chain" tente de faire avancer la quête des horloges, la fuite de Laila et sa relation avec Father Reggie (qui je suis certain veut la croix pour lui tout seul et se moque de l'ordre, ce serait trop facile sinon). Le fait que Laila veuille revoir Hank promet peu pour le prochain épisode. Nous sommes déjà à la moitié de la saison (et accessoirement de la série) et il ne se passe pas grand chose pour nous donner envie de revenir chaque semaine. Et ce n'est pas ce cliffangher sorti d'un chapeau de magicien qui va transformer cette médiocre série en série mystérieuse réellement passionnante. Ce qu'il manque peut être dans Zero Hour c'est de cohérence entre les divers personnages. On a l'impression que Paul Sheuring a voulu mettre tout ce qu'il pouvait pour rendre le tout attractif (cette sensation de brasser les choses, sauf que l'on brasse bien plus d'air dans Zero Hour qu'un ventilateur n'en produit).
Note : 4/10. En bref, parfois un tantinet plus captivant (grâce au dernier quart d'heure) mais c'est encore trop mal fichu et écrit pour que l'on ait envie de vraiment voir où cela va nous emmener.


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