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Le virus H5N1 reprend l'offensive au VIETNAM.

Publié le 03 juin 2007 par Ryback

Le Vietnam voit le virus grignoter du terrain depuis deux semaines, une situation que l'OMS et la FAO refusent de dramatiser mais qui doit selon elles pousser à la vigilance.
En une quinzaine de jours, alors que le pays entre dans l'été, période normalement moins propice à la propagation du virus, le H5N1, souche hautement pathogène de la grippe aviaire, s'est répandu dans plus d'un cinquième de ses provinces.
Sur 64 provinces, nous en avons 14 qui sont désormais touchées.

 

Dans le même espace de temps, un cas humain H5N1, un homme de 30 ans d'une province voisine de Hanoï, a été détecté. Son état de santé semble s'améliorer.  


Le pays avait été l'un des plus touchés par le H5N1 quand il a réapparu en Asie du Sud-Est fin 2003. Mais grâce à ses efforts de vaccination, il avait réussi à contrôler la situation.
Après avoir enregistré 42 morts en deux ans, le Vietnam n'avait plus recensé de cas humain depuis novembre 2005 et ses élevages avaient été épargnés toute l'année dernière. 
Depuis le retour du virus, l'épizootie s'est propagée parmi des canards non vaccinés. Ce qui fait dire aux responsables vétérinaires que lever l'interdiction de couver des canards était une erreur.
Pour l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette mesure était pourtant "difficilement applicable".

"Malgré l'interdiction, il y a eu un grand nombre de canards élevés illégalement pour le (nouvel an) du Têt", en février, explique Jeff Gilbert, conseiller grippe aviaire pour la FAO à Hanoï.
"Parce qu'ils étaient illégaux, ils n'étaient pas vaccinés", poursuit-il. Et au bout du compte, l'interdiction avait fini par entraîner "un marché noir".
Aujourd'hui encore, "de nombreux jeunes canards ne sont pas vaccinés", poursuit Jeff Gilbert.


Les éleveurs ont tendance à minimiser l'importance de leurs élevages par crainte de devoir payer plus de taxes, reconnaît-il. D'autres redoutent aussi que la vaccination n'affecte la ponte des oeufs.
Mais selon le conseiller de la FAO, le problème vient actuellement surtout du fait que, nés trop récemment, beaucoup de ces canards "ont raté les premières campagnes de vaccination".

"Le virus est toujours resté présent dans l'environnement", répète Dida Connor, porte-parole de l'OMS à Hanoï. "Les gens doivent rester vigilants".

source complète: La croix.com


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