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Cinq questions sur la critique d’art dans la Caraïbe

Publié le 10 mai 2013 par Aicasc @aica_sc

La section Aica Caraïbe du Sud a été créée en 1997, dans le prolongement de la Biennale de peinture de la Caraïbe et de l’Amérique centrale organisée en 1996 au Musée d’art moderne de Santo Domingo, sur la proposition de l’Aica International. En effet si des sections de l’Association internationale des critiques d’art  avaient déjà été créées à Cuba, Porto Rico, en Haïti et en République Dominicaine, les plus petites îles ne pouvaient à l’époque réunir le nombre de critiques nécessaires à l’ouverture d’une section.

L’Aica Caraïbe du Sud est donc une section inter- régionale originale au sein des sections nationales puisqu’elle réunit des critiques de Guadeloupe, Barbade, Martinique, Bermuda, Curaçao, Jamaïque et de la diaspora.

La section appartient à un important réseau de plus de quatre mille membres et soixante-dix sections au sein d’une O N G de plus de cinquante ans.

   Les principaux objectifs de L’aica Caraïbe du Sud sont le développement de la critique dans les petites îles de la Caraïbe et la mise en réseau des professionnels du milieu artistique caraïbe à travers nos différentes actions :

-   l’organisation d’un séminaire sur l’art contemporain de la Caraïbe en 2008 en partenariat avec CulturesFrance, la Fondation Clément, l’AMCA et la participation de Virginia Perez –Raton, Simon Njami, Veerle Poupeye, Yolanda Wood, Alisson Thompson, Jennifer Smit et de nombreuses autres personnalités.

-   la coordination de la parution de deux numéros de la revue Art Absolument consacrés l’un à la Martinique, l’autre à la Caraïbe.

-   la conception et réalisation de deux expositions à la Fondation Clément, Atlantide Caraïbe et Vous êtes ici

-   l’organisation en 2012 d’un symposium sur les revues d’art de la Caraïbe avec la participation d’Arte Sur, Artcronica, Draconian Swittch, Small axe, Arc Magazine

-   la participation à des ouvrages collectifs sur l’art contemporain de la Caraïbe

 L’animation du site www.aica-sc.net entièrement rénové en novembre dernier pour le recentrer davantage sur la critique d’art et le rendre plus interactif afin de trouver un positionnement spécifique et original parmi les nombreux sites d’information qui se multiplient est actuellement la priorité.

 L’Aica Caraïbe du sud a donc invité différents critiques et plasticiens  de la Caraïbe à réfléchir à propos des conditions d’exercice de la critique en Martinique et dans la Caraïbe. Voici les premières réponses car cet échange continuera à s’enrichir.  Pour faciliter la lecture, une couleur différente a été attribuée à chacun des premiers participants.

Michèle Baj Strobel, ethnologue et membre de l’Aica Caraïbe du Sud, auteur de nombreuses publicationsdont la dernière concerne l’art bouddhique du Laos « Les fleurs de la dévotion » encollaboration avec Elisabeth Vilayleck. Elle vit actuellement au Laos mais reste attentive à la création plastique dans la Caraïbe.

 Bruno Pédurand, plasticien

 Suzanne Lampla, Professeur d’Anglais. Membre de l’AICA-SC, de l’AMCA et du CEREAP. Très impliquée dans l’art et la littérature anglophones et caribéennes. Récentes publications : Street Culture, Local and Global pour ARC Magazine n°6 et l’Interview of Christopher Cozier pour Art Absolument,

Eddy Firmin, dit ANO, Plasticien

 Sophie Ravion d’Ingianni, Professeur d’histoire de l’art au Campus caribéen des arts

 Cinq  questions ont initié leur réflexion :

  Comment concevez- vous la mission du critique ?

  Quelles en sont les limites et les particularités ?

 Est- il possible de l’exercer pleinement en Martinique et dans la Caraïbe et pour quelles raisons ?

  Qu’est ce qui confère aux critiques leur légitimité en région ?

 Comment l’Aica Caraïbe du sud peut- elle  repenser sa mission aujourd’hui?


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