Cahuzac nous a donné la nausée. Qu'on le considère comme le symbole d'un système à bout de souffle ou comme un délinquant anecdotique, l'homme a choqué plus de son quota.
Car Jérôme Cahuzac est un délinquant. Il l'a avoué.
En avril dernier, il avait déjà remis une pièce dans la machine à buzz avec ses confessions intimes et télévisuelles captées par un Jean-François Achili transformé en Carole Rousseau.
Cette fois-ci, il "vit sa vie", comme il l'a confié à une journaliste de la Dépêche du Midi, samedi 11 mai. Il venait d'être pris en photo. Il visitait un marché de Villeneuve-sur-Lot, en serrant quelques paluches. Un ancien élu qui déambule dans un marché de sa commune a évidemment une signification politique. C'est un test, un parmi d'autres, "une façon de prendre le pouls de la population" comme le constate Benjamin Bonneau d'Europe1. "Incontestablement, il teste sa candidature", rapporte le socialiste Christophe Borgel, en charge des élections au PS.
Une apparition, quelques mots, une photo, et voici les supputations en tous genres qui reprennent. Va-t-il finalement revenir ? Va-t-il participer aux prochaines élections municipales ?
"Je vis ma vie.""Entre Genève et Singapour ?" serait-on tenté de demander.
La démocratie française souffre déjà d'une trop faible "rotation" de son personnel politique. C'est le sens du mouvement contre le cumul des mandats. Que penser alors que des hommes politiques convaincus de fraude puissent un jour revenir ?
Jérôme Cahuzac mérite de ne plus revenir, et de vivre sa vie, loin de la nôtre.
La réapparition de Cahuzac n'enchante pas tous... par BFMTV Tweeter &alt;=rss