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NEURO: Joie, dérision, humour, chaque rire a son circuit neuronal – PLoS ONE

Publié le 12 mai 2013 par Santelog @santelog

A lui seul, le rire est un langage social à part entière. Il peut exprimer la joie, la moquerie, la dérision, ou être une simple réponse réflexe aux chatouilles. Toutes ses significations ou «  types  » de rire ont leur réseau de perception spécifique dans le cerveau et vont solliciter des connexions différentes au sein d’un réseau de la perception de rire, révèlent ces chercheurs allemands de l’Université de Tübingen. Leurs conclusions, publiées dans l’édition du 8 mai de la revue PLoS ONE, décodent pour la première fois, les circuits cérébraux attachés aux différentes significations sociales d’un langage non verbal. 

NEURO: Joie, dérision, humour, chaque rire a son circuit neuronal – PLoS ONE
Chez les animaux aussi, rappellent les auteurs, le rire est une forme de lien social fondé sur un réflexe primordial au jeu mais, chez l’Homme, le rire a parcouru un long chemin depuis ses premières racines ludiques. Bien que beaucoup d’entre nous rient en réponse aux chatouilles, le rire est un signal social utilisé pour communiquer. Les chercheurs ont donc voulu étudier nos réponses neuronales face à 3 types de rire: la joie, la moquerie et…les chatouilles.

Les chercheurs aboutissent à des schémas de connectivité cérébrale spécifiques lors de la perception de ces différents types de rire qui reflètent des mécanismes de l’attention et de traitement très probablement eux-aussi spécifiques.

A chaque rire, sa connexion neuronale : Les chercheurs constatent ainsi que des régions cérébrales sensibles au traitement de l’information sociale plus complexe sont activées en réponse aux rires joyeux ou moqueur, mais pas en cas de chatouille. Pourtant le rire réflexe en réponse aux chatouilles est plus complexe que les autres types de rire, au niveau acoustique, et donc active des régions cérébrales sensibles à ce degré supérieur de complexité acoustique. L’étude des modèles de connectivité du cerveau permet d’expliquer comment certaines maladies vont affecter la fonction cognitive. Si des études précédentes ont examiné les modèles cérébraux suscités par la parole ou le langage, cette étude est la première à montrer que des signaux non verbaux, comme le rire, activent différents circuits cérébraux, en fonction, aussi de leur signification.

  

Source: PLoS ONE doi:10.1371/journal.pone.0063441 Different Types of Laughter Modulate Connectivity within Distinct Parts of the Laughter Perception Network

NEURO: Joie, dérision, humour, chaque rire a son circuit neuronal – PLoS ONE
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