Family Tree // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Lorsque j'ai vu que HBO diffusait le premier épisode de Family Tree, je me suis demandé de quelle série on parlait. J'avais complètement occulté le fait que
HBO avait commandé 8 épisodes de Family Tree, une co-production entre elle même et BBC Two. Créée par Christopher Guest (que je
ne connaissais pas, ou uniquement au travers de quelques apparitions ici et là, et qui était dans le SNL durant la saison 1984/1985 - coup de vieux pour lui -) et Jim
Piddock (Dingue de Toi) je ne m'attendais pas du tout à ce que Family Tree ressemble à ce que j'ai pu voir avec ce premier épisode. Afin d'incarner au
mieux le héros de Family Tree, HBO a fait appel à Chris O'Dowd (récemment vu dans le rôle de Thomas dans Girls mais aussi dans la comédie
anglaise sur son enfance : Moone Boy). Il y a donc quelque chose de paradoxal car d'un côté, le scénario n'est pas mauvais, mais je ne suis pas un grand fan de Chris
O'Dowd bien qu'il ne soit pas mauvais dans ce rôle.
Tom Chadwick, un trentenaire, décide d'explorer son histoire familiale à la suite de son licenciement et de sa rupture avec sa petite amie. A l'aide d'une étrange boîte, héritée d'une grande
tante qu'il n'a jamais connue, Tom découvre des histoires et des personnages insolites issus de son passé.

Au fond ce n'est pas vraiment le genre de choses que l'on a envie de partager avec un public. On a plutôt envie de garder ce genre de choses pour soi, mais Family Tree tente alors de nous parler de cette petite histoire familiale avec une certaine légèreté. Chris O'Dowd n'est pas ce qu'il y a de plus énergique non plus et c'est bien le problème car j'aurais bien aimé qu'il y ait quelque chose d'un tantinet plus secoué. Surtout que le sujet aurait pu amener cette galerie de personnages de façon assez différente. Mon personnage préféré dans ce premier épisode est Keith Chadwick incarné par Michael McKean (que l'on a pu voir récemment dans le rôle du père de Dave dans Happy Endings). Ce n'est pas un acteur parfait, mais ses dialogues étaient les rares me faisant rire. Un peu comme Ed Begley Jr (CSI Miami) qui donne parfois l'impression de jouer le même genre de rôle (ou bien il joue de la même façon).
Note : 4.5/10. En bref, c'est soigné, mais totalement dispensable. Dommage.