L’ordinacoeur

Vos yeux ne vous jouent pas de tours! Vous avez bien lu. Il s’agit du jumelage des mots ordinateur et cœur. Ce bogologisme évoque à merveille le thème que je m’apprête à développer. Pour ce faire, j’emploierai la métaphore de l’ordinateur.

Elle illustre la relation qui existe entre notre corps, notre tête et notre cœur.

Imaginons que notre corps représente le boîtier, soit la partie matérielle de l’ordinateur. Il comprend des pièces, comme un clavier pour s’exprimer, un écran pour voir, des haut-parleurs pour entendre, un processeur pour garder en mémoire des données, ainsi que des connections pour échanger.

Puis, imaginons que notre tête représente les programmes, soit la partie logicielle de l’ordinateur. Il nous sert à classer de l’information, libérer notre créativité, inventer des millions d’applications et repousser nos limites.

Voici où la comparaison devient intéressante.

La tête, c’est-à-dire le mental, voit un tas de choses s’afficher sur l’écran et s’imagine en être l’auteur, tous conditionnements confondus, bien entendu. Or, la tête a omis un détail majeur. Où est le cœur?

Oui! C’est vous! L’utilisateur qui se trouve… à l’extérieur!

Notre cœur représente donc la partie personnelle de l’ordinateur. C’est à la fois l’observateur, le créateur et l’utilisateur. Lorsque nous découvrons cette réalité, nous pouvons mettre notre corps et notre tête au service de notre cœur pour créer la vie que nous voulons à notre façon. Génial, non?

Quand on comprend que le mental n’est qu’une panoplie de programmes installés par défaut ou par les autres, on peut supprimer ceux qui ne font plus notre affaire et installer ceux que l’on préfère. Notre cœur prend la place qui lui revient et notre tête se calme enfin!

Cette métaphore pourrait, à la limite, s’appliquer à la théorie de la réincarnation. Ainsi, d’une vie à l’autre, notre cœur change de boîtier et de programmes afin d’évoluer en pleine conscience dans l’éternel présent.

En ce qui nous concerne, c’est dans cette vie-ci que je nous souhaite de respecter ces trois parties en nous. En mettant notre tête et notre corps au service de notre cœur, notre être peut s’abandonner en entier à la spontanéité de sa puissante créativité.

Notre cœur, quel maître exceptionnel!

Rien ne l’amuse autant que de ramener l’ordre dans le chaos que cause le mental. Surtout chaque fois que ce dernier succombe à des attaques… virales!

L’ordre… N’est-ce pas le rêve secret de tout ordina…cœur?

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