Festivités PSG: Bonjour tristesse

Cela devait être une communion entre les joueurs du PSG et son public pour fêter un titre de champion attendu depuis 19 ans. Au lieu de ça, on a eu le droit à une manifestation de violence comme seule la capitale sait nous en offrir. Piétinements, jets de projectiles, destructions de vitrines, même ce pauvre « Café Kleber » a été dévasté par cette tornade estampillée PSG. Au lendemain de cette fête littéralement gâchée, les questions fusent afin de déterminer le ou les responsables de cette parodie de célébration. Le club, la Préfecture de Police, les Ultras, les casseurs…en tout cas, on ne pourra pas accuser le vil Leonardo qui avait fait son malaise avant les réjouissances. Il est fort ce Léo! Mais trêve de plaisanteries, revenons à nos moutons parisiens. Ou devrais-je dire français? En effet, et si le mal était à imputer à cette mentalité si française qui veut que la combinaison joie et rassemblement donne forcément lieu à des heurts. Ainsi, peu importe la raison de la manifestation, quelle soit revendicative ou festive, on évoque souvent la présence de ceux qu’on appelle « les casseurs ». Nuit de la Saint-Sylvestre, Titre de champion du PSG, élection du Président de la République, Fête de la Musique, tout est prétexte pour détruire. Cette France n’a que faire de vivre des instants de bonheur. La faute à qui? Surement pas au Paris Saint-Germain et à ses supporters. Demandez à Zlatan Ibrahimovic ou à David Beckham, ces Globe-trotters, si on aurait pu voir ça en Italie, en Angleterre ou aux USA. Le club parisien avait choisi la Place du Trocadéro et la Tour-Eiffel en arrière plan afin de montrer que Paris pouvait être fier de ses symboles, convoités mondialement. Malheureusement pour eux, le seul symbole que l’on retiendra de cette fin de soirée sur les pavés parisiens est celui d’une France belle sur le papier mais bien malade au plus profond de son âme!