The Big C : Hereafter // Saison 4. Episode 3. Quality of Death.
Mine de rien, cette scène est un tantinet onirique. C'est quelque chose qui je trouve d'intéressant au fond car cela permet de faire le lien avec la mort et la manière dont Cathy la perçoit. Ce
que j'ai adoré dans cet épisode c'est la dernière scène, qui tente de redonner un peu d'espoir à tous les personnages alors que Cathy monte sur le podium pour porter la robe d'Andrea. Il fallait
s'y attendre à un tel moment mais la série parvient à en faire un moment d'espoir. La dernière image de l'épisode laisse donc penser que Cathy va mourir (on dit souvent que les chats sont là
quand quelqu'un meurt). Cela me fait déjà énormément de peine et je pleure déjà Cathy Jamison. C'est un personnage que j'aime beaucoup finalement et ce malgré le fait qu'elle n'ait pas toujours
été bien écrite, ou encore que ses dialogues n'aient pas été toujours les plus inspirés. Cette saison c'est la saison de la fin du personnage. "Quality of Death" était donc un
épisode tentant de nous offrir une dernière image joyeuse de Cathy.
J'ai trouvé ça intelligent de la part des scénaristes de The Big C. Mais il y avait un moment que j'ai trouvé particulièrement drôle : celui où elle fait face à un agent de
police et qu'elle se permet de faire un outrage. Elle m'a énormément fait rire quand elle dit qu'elle se rend à l'hospice et au fond, elle pourrait ne même pas avoir le temps (la mort pourrait la
rattraper plus vite) d'aller au tribunal plaider sa cause. De toute façon, elle ne pourrait pas le faire tellement malade est-elle. J'ai trouvé ça assez amusant et cocasse. The Big
C tente de prendre la mort du bon pied, comme si c'était une étape logique de la vie et qu'il ne fallait pas s'en faire pour ça. Mais au fond il n'y a que Cathy qui vit bien sa mort
alors que sa famille veut tout faire pour qu'elle reste en vie le plus longtemps possible. Et sans Cathy le monde de chacun va forcément s'écrouler petit à petit. En tout cas, cet épisode va nous
montrer quelque chose d'assez horrible entre Paul et son fils Adam. Une scène où ils vont se faire face avec les mains.
Note : 7/10. En bref, la mort à petit feu. Joliment amenée.