Comme nous le relations le 14 mai dernier, DijOnscOpe, l'un des premiers pure players locaux en France, "tire sa révérence". L'audience au tribunal correctionnel avait signifié à Sabine Torres et son équipe qu'il leur fallait trouver 90 000€ pour renflouer les caisses. Il n'avaient qu'un jour pour le faire. Faute de généreux donateur de dernière seconde, l'ex-rédactrice en chef a donc publié un billet, le dernier, sur DijOnscOpe. Il s'intitule "c'était DijOnscOpe... ", l'occasion de revenir une dernière fois sur une aventure de pile trois ans et neuf mois. Le pure player n'est jamais parvenu à atteindre les 3500 abonnés qu'il s'était fixé comme objectif pour viser l'équilibre financier. Dans cette optique, le site avait été mis en redressement judiciaire dès Novembre 2012, puis l'équipe s'était mise à la recherche d'investisseurs. En vain. Le matin du 14 mai, Sabine Torres écrivait un édito, laissant une once d'espoir de réunir l'argent nécessaire pour s'accorder un sursis. Elle n'aura finalement même pas attendu le lendemain pour dire un "au revoir" définitif. Au revoir oui, mais non sans une promesse : "à demain pour de nouvelles aventures", affirme-t-elle.
Du côté des médias, cette dispartion est vécue comme une déception. Télérama écrit ainsi : "Cette nouvelle n'est pas de bon augure dans un paysage médiatique marqué par une crise profonde. Lors de la création du site, DijOnscOpe s'annonçait comme un espoir pour la presse en ligne qui peine à trouver un modèle économique."
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