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Barack Obama licencie le patron de l’IRS, le fisc américain

Publié le 17 mai 2013 par Copeau @Contrepoints

Barack Obama est empêtré dans un véritable scandale après que l'IRS a avoué avoir délibérément ciblé des groupes politiques conservateurs.

Par Thibaud Doidy de Kerguelen.
Le motif de ce licenciement est clairement politique. Monsieur Steven Miller avait fait diligenter des enquêtes et des contrôles sur des cibles choisies en raison de leur couleur politique – conservateurs avec une petite prédilection pour les « Tea Party » – et en prenant soin d’épargner les démocrates et les associatifs de gauche présentant les mêmes profils.

Morceaux choisis par l’AFP :

Intervention intégrale, dans laquelle Obama annonce non seulement la « démission » du directeur de l’IRS, mais aussi la mise en place de la mise sous tutelle de l’administration par le Congrès, démocrates et républicains unis :

Les médias américains évoquent le Watergate, parlent d’une possible démission d’Obama lui-même s'il apparaît que la Maison-Blanche est d’une manière ou d’une autre impliquée ou a été simplement informée de ces pratiques.

Notre première réaction, à nous Français, est de rire de tout cela. Nous sommes tellement habitués à de telles pratiques ! Elles sont tellement notre lot commun ! Au-delà des contrôles fiscaux et de leurs choix discrétionnaires, imaginez le « mur des cons » aux USA ! Mais c’est toute la magistrature qui est décapitée, le Garde des Sceaux qui est démissionné, c’est l’état d’urgence ! Et le ministre de l’Intérieur qui mobilise des centaines de CRS et de Gardes Mobiles suréquipés et violents contre les manifestants pacifistes contre le mariage homosexuel (réputés voter à droite) et qui laisse la racaille de banlieue (réputée voter à gauche) piller des magasins et des cars de touristes ? Inimaginable dans un pays démocratique sans que cela ne soulève un véritable tollé et n’oblige les plus hautes instances à s’expliquer… En France, le premier ministre annonce que tout va bien, qu’aucune sanction n’est prise ni ne sera prise…

Alors oui, décidément, les dérives ou tentations de dérives existent partout, y compris aux USA, mais ce qui différencie une démocratie d’un régime à la dérive, c’est l’existence et le pouvoir des… contre-pouvoirs. Or en France, avec une presse subventionnée à hauteur de 500M€/an et un secteur associatif arrosé au niveau du milliard, une justice déconnectée du peuple et consanguine, il n’y a plus de « contre-pouvoirs ».

« Ce n’est pas à ses erreurs que l’on juge un homme, c’est à sa capacité à les réparer »…

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Sur le web.


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