Surtout connu dans le milieu de la bande dessinée, découvrez les nombreuses facettes du style de Mathieu Lauffray…
Illustrations et dessins de Mathieu Lauffray Public conseillé : Tout public
Style : Art Book (livre dédié à un dessinateur) Paru chez Ankama, avril 2013 Share
Axis Mundi 1/2, la chronique
Une fois n’est pas coutume, « Un Amour de BD » met en avant un Artbook (un beau livre). Attention, pas n’importe lequel, « Axis Mundi » nous permet d’admirer les différentes facettes du talent de dessinateur de Mathieu Lauffray. Axis Mundi couvre les séries bien connues de Lauffray (le sublime « Long John Silver », « Prophet », et Légion) comme ses illustrations et ses travaux de commandes pour le cinéma. Si vous cherchez à comprendre de travail d’un grand artiste contemporain de la BD, « Axis Mundi » est fait pour vous.
Après un paragraphe consacré à la jeunesse de Mathieu, sa formation et ses influences, on rentre dans son univers visuel par son travail d’illustration. Dans ce genre imposé, Mathieu excelle avec ses peintures numériques. Les créations de « Lord of the Apes », « 10.000 B.C » imposent le respect. La force graphique, la dynamique de composition et les mises en lumière sont tout simplement époustouflants. Personnellement, je suis happé par la puissance de ses illustrations et ses ambiances fortes et impressionnantes qui me transportent.
Le texte de Mathieu, en regard, permet d’en comprendre les partis-pris et les certitudes de cet auteur : « chez moi, le décor est une terre d’expression sensorielle. Il révèle l’état émotionnel du protagoniste ». Très loin d’un « pipeautage » facile post-créatif, ce texte nous fait toucher du doigt les réflexions et interrogations de cet illustrateur de génie.
Le chapitre suivant pose la question du Style de Lauffray. Excessif, sombre, gothique, démesuré, le style de Mathieu a été vite catalogué. C’est sûr, on se sent tout petit et perdu dans la démesure de ses mondes imaginaires. Les illustrations créées pour « Lord of the Apes », « Hellreiser », « Blood, The Last Vampire » nous permettent alors d’en percevoir la multiplicité. Devant cette diversité et cette capacité à varier à l’infini, « Axis Mundi » aborde alors un à un ses thèmes récurrents (les monstres, l’exaltation, la démesure, le genre aventure) pour définir enfin « Le Style Lauffray ».
Suite de l’article (2/2), c’est par ici…
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