La semaine prochaine Tim Cook sera appelé à témoigner devant une commission du Congrès américain qui souhaite avoir quelques explications à propos du fameux stock de cash de plus de 100 milliards de dollars disséminé à travers le globe.
Apple tient à préparer le terrain, notamment devant la presse. Tim Cook a ainsi déclaré dans le journal Politico :
Je peux vous dire sans détour qu’Apple ne passe aucun de ses profits domestiques (américains, NDR) à l’étranger. Nous ne faisons pas ça. Nous payons les taxes sur chaque produit vendu aux États-Unis, et nous payons chaque dollar dû.
Tim Cook rejoint ainsi les affirmations du porte-parole de son entreprise qui annonçait hier que la société était un des plus gros contribuables américains. Précisant qu‘elle s’était acquittée de 6 milliards de taxes fédérales en 2012 tout en indiquant qu’elle était un moteur pour l’emploi, non seulement en interne, mais aussi pour les développeurs qui exploitent ses OS.
L’audience sera aussi l’occasion pour Tim Cook de donner sa vision des choses sur le régime d’imposition américain. Il en a donné un aperçu dans une interview accordée au Washington Post :
Si vous rapatriez de l’argent aux USA, vous êtes imposé à 35%. C’est trop élevé. Nous ne voulons pas que cela soit zéro. [...] Je pense juste que le taux doit être raisonnable.
Il donne ainsi la raison pour laquelle Apple a contracté un emprunt de 17 milliards de dollars pour payer les dividendes de ses actionnaires, plutôt que de puiser dans sa réserve d’argent qu’il aurait fallu ramener (en partie) sur le sol américain.
Enfin, et peut-être pour calmer les ardeurs du congrès qui l’a en ligne de mire, il a également annoncé dans Politico qu’un mac déjà au catalogue serait assemblé au USA dès cette année ainsi que certains de ses composants.
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