Nicolas Beytout sortait cette semaine un nouveau quotidien et site d'information d'inspiration libérale, L'Opinion. Une bonne nouvelle selon l'un de nos auteurs.
Par Philippe Robert.
En ces temps d’une extrême morosité, à quelque chose malheur est bon. Sans pourtant aller jusqu'à prétendre que la récession en tant que telle est pour quelque chose dans la naissance du titre L’Opinion, nouvellement lancé par Nicolas Beytout.
Depuis vingt ans, je suis le parcours de Nicolas Beytout en tout point honorable mais à mes yeux toujours à la recherche de la meilleure occasion possible pour voler de ses propres ailes. Voilà donc qui, audacieusement aujourd’hui, est fait avec L’Opinion.
Cette heureuse démarche, que, pour ma part, je souhaite qu’elle soit des plus durables, est d’autant plus digne d’intérêt que la ligne éditoriale proposée par Nicolas Beytout tranche nettement avec tout ce que l’on peut actuellement proposer en France [1].
Ce nouveau média, à la fois Internet, vidéo et quotidien papier, aura un ligne éditoriale claire et affichée. Il sera à la fois engagé sur un mode libéral, pro-business, européen, et ouvert aux opinions des autres, à l’écoute des avis contraires, intéressé par tous les points de vue mais défendant le sien.
Il s’agit donc, dans une France contemporaine au trente-sixième dessous, d’une prise de position très courageuse mais aussi ô combien salutaire qui, rapidement, devrait faire le buzz tant elle se situe à contre-courant du politiquement correct ambiant...
En effet la jeune génération libérale qui se lève aujourd’hui dans notre pays, héritière d’une brillante lignée d’esprits libéraux dont l’œuvre a été scandaleusement mise au pilon, a décidé de prendre le relais du génie libéral français et de le faire savoir haut et fort.
Mathieu Laine : "A-t-on oublié que Sarkozy a fait 53% en 2007 avec un mandat – trop peu respecté, ce qui l’a fait perdre – de rupture assumée ; que c’est, en politique aussi, l’offre qui crée la demande ; qu’à quatre ans d’une présidentielle, il est tragique de n’entendre rien de mobilisateur et d’audacieux, alors même que nous sommes en 1957, peut-être même en 1932 voire en 1788 ?"
C’est la démarche totalement assumée, elle, de Mathieu Laine qui tiendra régulièrement une libre chronique dans L’Opinion dont la première d’entre elles, sous le titre "Renversons la table" [2], vient à point nommé rappeler quelles sont les vraies priorités pour la France.
Notes :
- Nicolas Beytout : “Une bonne nouvelle”, éditorial du 14 mai 2013. ↩
- Mathieu Laine : “Renversons la table”, chronique du 15 mai 2013 ↩