Gaston Flosse, l’incroyable escroc de la République

source : capture d’écran de cet article du Monde.

Un exemple qui illustre concrètement les limites de la démocratie représentative…

Il est des gens dont on sait qu’ils ne sont pas honnêtes, qu’ils flirtent avec le non-dit, le limite répréhensible, mais qui ne sont font jamais, ou trop rarement au vu de ce que l’on sait, coincer par la justice. Gaston Flosse est de ceux-là, comme Pasqua et bien d’autres…

"Complicité de tenue illicite de maison de jeux, prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, obstacle à l’exercice des pouvoirs des magistrats, destruction de preuves… La liste des condamnations du nouveau président de la Polynésie française Gaston Flosse est longue." (source)

Non content d’être atteint par la limite d’âge (82 ans… et toutes ses dents ?), pas plus inquiet que cela de l’épée de Damoclès judiciaire ¹ qui plane sur son élection, que je réprouve formellement au nom du droit des peuples à disposer d’élu(e)s intègres, voilà que le Monsieur s’indigne en outre de ce que la justice s’intéresse à son cas.

Cerise sur ce gâteau atteint par la limite de péremption, voilatipas que le vainqueur de ces élections contestables doit affronter  " l’adoption à New York d’une résolution présentée par trois petits pays de la région, Nauru, Tuvalu et les îles Salomon, sous l’impulsion d’Oscar Temaru", son principal adversaire.

Flosse "a qualifié l’adoption de cette résolution d’une décision de "dictateurs". La France a dénoncé une "ingérence flagrante" et une "absence complète de respect" pour les "choix démocratiques" des Polynésiens."

Je m’étonne de ce que le gouvernement français, prétendument socialiste, et indûment dit de gauche comme l’histoire récente le prouve chaque jour, cautionne de tels agissements et approuve sans objections l’élection d’ un tel homme, chiraquien qui plus est, à la morale plus que douteuse. Quels intérêts particuliers peuvent justifier un tel soutien à cet élu aux méthodes quasi-mafieuses  ?  Je pose la question.

Car pendant ce temps là, le peuple polynésien, lui, crève en silence… Misère de cette "démocratie" là.

¹Le sénateur Flosse a été condamné dernièrement pour une histoire d’emplois fictifs à quatre ans de prison avec sursis, 125.000 euros d’amende et surtout à trois ans de privation de ses droits civiques. Il a fait appel et on attend la décision de la Cour de Cassation.