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Le blogueur n'est pas un bisounours...

Publié le 20 avril 2008 par Mry

Bisounours_2 La commémoration des vingt ans de la mort de Desproges a vu se répandre sur les ondes des médias classiques tout le ban et l'arrière ban de ceux qui disent qu'ils n'ont plus le droit de se moquer vraiment, d'être désagréables en mode humour, d'être des caricaturistes, voire des polémistes (...lire notamment l'excellente note de mon poto David).

De même, nous, blogueurs, nous ne pouvons dénoncer ou dire franchement les choses car ce n'est pas gentil-gentil de dire les choses. J'en parlais avec Môssieur Resse encore la semaine dernière qui me rapportait un échange avec un blogueur qui lui répondait qu'il ne fallait pas qu'il sorte de son image de gentil blogueur alors qu'il n'en pensait pas moins. Môssieur Resse concluait en disant qu'en fait ce blogueur aimé  (aussi de moi) était un vrai méchant (il a employé un autre terme mais bon...). Surement, comme d'autres aussi. Mais alors pourquoi ne pas oser être soi-même ? Quel est cet art de la représentation ? Pourquoi certains me demandent de promettre avant de me sortir un truc énorme sur X, Y ou Z (ils savent que quand je promets, je tiens...) ? Il est étonnant aussi depuis que je twitte (10 jours) tout ce que je peux lire sur ce que les twitters boys and girls balancent sur ceux qu'ils ne font pas partis de leur cercle... etc... etc... Tout cela ne m'étonne pas sur le fond mais sur la forme plus : se donner des airs de bisounours alors que se sont plutôt des "enculés" (le terme de Môssieur Resse...). Je préfère des vraies inimitiés bloguesques avouées (voire motivées !). Je respecte plus ces gens que ceux qui sont mielleux au fond, même s'ils me font plus rire que les seconds...

De mon coté, il m'arrive souvent de "balancer" disent certains quand ils ne prononcent pas d'autres mots plus fiéleux, notamment dans le buzzomètre mensuel, les rumeurs d'agences, les politiciens ou les mails que je peux recevoir directement publiés... j'assume mes pensées en les écrivant sans faux semblant. Un peu comme Embruns mais avec une autre approche sur le fond.

Parfois aussi, comme on sait que je dis les choses, on se sert de moi pour dire, par exemple, qu'on a trouvé mesquin que les organisateurs du Festival de Romans aient demandé à l'éditeur de BD Warum un pourcentage sur ses ventes pendant ce festival qui aurait recueilli moitié moins de monde que l'année dernière, vraiment peu donc.

Alors je vous le demande, pourquoi devons nous assumer / supporter ce coté bisounours chiant qui va niveler notre blogosphère vers l'effet mollusque voire Modem ?


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