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Les comptes de faits

Publié le 13 avril 2008 par Edlin

1sorciere Dimanche 19 août 2007

Deuxième jour de vacances. Premier si l’on considère qu’hier à été dédié au voyage et à la récupération de la fatigue accumulée par la nuit blanche passée sur la route. Je suis là, assis sur les toilettes, une serviette sur les jambes pour poser l’ordinateur dessus, et j’écris. Ecrire…

L’état d’esprit est bon et la journée à passé relativement vite. Quelques anicroches sur l’intendance et les tâches à effectuer, mais dans l’ensemble, le bonheur est présent dans la famille. Je n’ai que peu d’heures de liberté bien à moi. Je les occupe la plupart du temps à accompagner ma guitare de la voix ou du sifflet. Mais assez vite, une mission à besoin de son « Mister Febbs ». Il n’y a que Chloé qui ne demande pas d’assistance. J’ai envie que Juliette passe de bonnes vacances. Qu’elle profite bien de ces quinze jours. Faire le plein de soleil et de repos. Je crois que j’ai envie qu’elle se sente bien. Et en même temps je sais que ce qui pourrait la rendre heureuse ne se cantonne pas à un bain de soleil ou à mettre les pieds sous la table pour le dîner. Je sais qu’elle voudrait continue à vivre le rêve de princesse qui à rencontré le bon prince charmant. Et à la lumière du jour d’aujourd’hui le prince fait pale figure. Il ne brille plus vraiment le prince. Elle le voit avec ses rides, ses manies, sa bedaine de quadra qui ne s’entretient pas et son infidélité pathologique.

Pourtant, elle continue à parler de projets, de construire… Mais je sens à certains moments de la journée qu’elle est absente. Partie dans les méandres de ses pensées, je ne sais ou. Peut être dans le monde merveilleux qu’elle imaginait, ou le soleil brille, les arbres sont en fleurs et les cigales en concert mélodieux. Et le douloureux contraste avec sa vie d’en bas, celle de la terre, ou le ciel est nuageux et menaçant, les arbres sont pliés par la force des tempêtes et que l’on entend au loin un hurlement de loup à la lune. Le tableau est un peu noirci certes, mais c’est pour bien marquer le contraste. Car je crois que j’en veux aux contes de fées. J’en veux surtout à la dernière phrase qui les accompagne et que tout le monde connait. Cette phrase entendue enfant, quand on nous racontait une histoire pour nous endormir. Cette phrase nous l’entendons dans un état second, proche du sommeil, état que les hypnotiseurs connaissent bien, puisqu’il l’utilise dans leur travail d’induction. Cette phrase est ancrée en nous et comme les dictons « jamais deux sans trois » ou « un vaut mieux que deux tu l’auras » et a un pouvoir que nous ne soupçonnons pas.

Cette phrase, car il est inutile de vous faire languir plus longtemps, c’est : « Ils se marièrent, et vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »

Et tout ça pour quoi ?? Parce qu’ils s’étaient rencontrés. Qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Qu’il n’avait pas été facile pour eux de s’unir, il avait fallu au prince du courage, et à la princesse pas mal d’abnégation. Mais au bout « conte », pas de doute, la princesse était comblée par la seule présence du prince. Et le prince lui savait qu’il comblait sa princesse par le simple geste de bravoure qu’il avait du faire pour la conquérir. Manque de bol, le conte aurait mérité une suite. D’ailleurs, c’est une idée à poursuivre. Blanche neige 2 et la belle au bois dormant 2 devraient être de bons films à produire aujourd’hui, pour réparer les dommages crées par les versions 1 et leurs fins assassines, causes de nos soucis d’aujourd’hui.

J’imagine Blanche Neige, et sa capacité à se dominer devant les frasques de son mari, et je suis sûr qu’elle pourrait bien utiliser un poison pour se venger de la faire sortir de son rêve. Quand à la belle au bois dormant, il y a fort à parier qu’elle tentera de ce suicider à coups de barbiturique pour ne plus se réveiller et affronter la réalité.

Car combien de princesses comblées en activités avons-nous après 5 ans de relation avec le prince ? Encore 20% peut être. Prenez les mêmes et ajoutez dix autres années. Je pense qu’il reste très peu de princesses charmées par leurs princes aux yeux cernés de pattes d’oies.


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