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DMC : La chute de Vergil

Publié le 21 mai 2013 par Naxxx

( c'est un DLC bien sur qu'il y aura des spoilers sur le jeu originel ! )

« La colère nous rend aveugle et fou car, avec elle, la raison s'envole. »
Pietro Aretino

« Une chute sans fin dans une nuit sans fond, Voilà l'enfer.  »
Extrait de La Vision de Dante

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Malgré ses origines modestes le reboot de Devil May Cry réalisé par Ninja Theory ( A qui l'ont doit l'excellent Heavenly Sword qui n'a malheureusement pas su trouver son public en France ) s'est hissé au Panthéon des beat'em all, beau, nerveux, varié, difficile, le titre possédait énormément de qualités et je suis heureuse de vous présenter aujourd'hui ( avec du retard il est vrai ! ) son petit frère, venu sous forme de DLC, le bien nommé : La chute de Vergil.

L'histoire prend place juste après la fin du jeu, Vergil, après son combat contre Dante, s'enfuit et se réfugie sur la tombe de sa mère, perdu, désorienté et surtout gravement blessé. Il va lentement sombrer dans l'enfer de son propre subconscient ou les démons qui l'habite son bien décidé à alimenter le feu de la haine et la soif de vengeance.
Ce qui frappe en tout premier lieu c'est le style graphique choisi pour les cinématiques, qui n'est pas sans rappeler la BD "les chroniques de Vergil" préquelle au jeu, les personnage sont sobrement dessiné à l'encre de chine, les couleurs au nombre de trois : noir, rouge et bleu. Les animations sont un peu brutes, servant à merveille cette impression de Bande dessinée animée. Dans les phases de jeu et les cut-scenes pas de changements, on retrouve les personnages tels qu'on les as laissés, ou presque, Vergil subissant plusieurs transformations physiques au cours de l'aventure. Seul bémol, à mon sens, l'apparition sous forme physique de la mère de Dante et Vergil lors d'une scène ou elle est à la merci d'un démon, franchement je préférais quand elle restait une voix éthérée qui guidait ses enfants et le tableau d'une jolie rouquine accroché au mur de la maison familiale : déjà les game-designer ne lui ont pas rendue honneur, son physique étant plutôt disgracieux, en plus sa représentation dans ce DLC est celle d'une femme faible, soumise, terrorisée, alors qu'à la base c'est quand même censé être un putain d'ange guerrier quoi !
Pour les décors, je ne vous mentirai pas, ils sont tous re-pompés sur le jeu original et les développeurs se sont contentés de les agencer différemment, hormis pour le boss de fin pour lequel une toute nouvelle arène à été créée, au passage elle est juste MA-GNI-FI-QUE et les différentes évolutions qu'elle connait durant le combat sont très bien pensée et joliment modélisées.

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La BD édité par Glenat qui narre la jeunesse de Vergil

Coté gameplay si les commandes générales restent similaires, comme l'utilisation des gâchettes pour les modes ange et démon, oubliez tout ce que vous saviez car Vergil n'a aucun combo de commun avec son frère et si qui plus est vous jouez après une longue période sans y avoir touché comme ce fut mon cas activer les didacticiels ne sera pas un mal histoire de se remettre gentiment dans le bain. La montée en puissance sera longue, il vous faudra surement plusieurs run pour débloquer tous les pouvoirs du nephilim mais une fois que ce sera fait vous aurez le plaisir de jouer avec un personnage aussi fort et possédant les mêmes techniques que lorsque vous l'affrontez à la fin du jeu originel et la sensation de puissance qu'on en retire est incomparable. Vergil n'a qu'une seule arme : Yamato, lorsqu'il est en mode ange Yamato est bleu et ses attaques son rapides, en mode démon elle est rouge et ses attaques sont lourdes et redoutables, pour compenser son absence de revolver Vergil peut lancer des épées fantomatiques sur ses ennemis.
Si l'ont retrouve d'ailleurs beaucoup d'ennemis connus comme les styxiens ou les harpies, deux nouveaux démons font leur apparition : le vaporeux, à qui vous devrez d'abord donner une existence physique en le frappant avec une lame illusoire pour pouvoir ensuite l'attaquer, et l'emprisonneur, puissant et massif.

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On retrouve bien sur les modes de difficulté du jeu original mais les nouveaux coups et combos rendent certaines actions plus faciles ou au contraire plus difficiles avec Vergil qu'elle ne l'était avec Dante, par exemple les combos aériens sont plus faciles à caler avec Vergil par contre j'ai eu énormément de mal à renvoyer les lames lancées par les équarrisseurs alors qu'avec Dante c'était instinctif, il faut prendre en compte le fait que comme les armes sont différentes le timing pour réaliser certaines actions est lui aussi différent, un peu d'entrainement sera nécessaire pour prendre le coup de main.

Le DLC ne comporte que 6 missions mais il sera nécessaire de les refaire plusieurs fois et dans tous les modes de difficulté si vous espérez obtenir tous les succès et débloquer toutes les compétences. Un premier run vous prendra entre 4h30 et 6h suivant le mode choisi et si vous fouillez beaucoup pour trouver les âmes et croix de santé cachés ou non.

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J'ai aimé : Le petit prix, un rab de DMC ça ne se refuse pas ! Nouveaux combos sympas, niveau du boss final génial.

J'ai moins aimé : Un peu court, manque de variété des environnements.

Si vous avez aimé Devil May Cry ne vous privez pas de ce DLC qui, si il ne révolutionne pas l'univers et n'apporte pas énormément sur le plan du scénario, permet de profiter encore un peu de ce grand jeu en conservant sa nervosité et ses nombreuses possibilités de combos, qui plus est son petit prix ( inférieur à 10 euros ) le rend particulièrement attractif.


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