Bon, je vous éviterais les remarques météorologiques.
Quoique. Je veux dire il y a quelque chose d’apaisant dans le fait de pouvoir partager sa mauvaise humeur météorologique sur le fait de partir de chez soi et d’y retourner pour prendre le parapluie (qui est utile toute la semaine). De prendre son manteau fétiche d’automne pour se couvrir, de rester sur le canapé avec ma couverture polaire hivernale et regarder frénétiquement la météo de la semaine en espérant voir les températures remontées et l’arrêt de la pluie.
Allez passons à autre chose, en vrac quelques news.
-Je peux maintenant officiellement vous annoncer l’arrivée d’une nouvelle rubrique sur le blog. La catégorie "Portraits". Vous le savez, j’aime parler des gens, j’aime les histoires de vie et échanger avec autrui. Tout cela sera réuni dans cette nouvelle section, pour laquelle je vous raconterais des gens, leurs projets pros, persos. Tout cela à ma façon, en espérant que cela vous plaise, vous titille, vous interloque, vous fasse réfléchir, bref, j’espère continuer à éveiller votre intérêt (moui je suis un peu nerveuse de vous présenter ce projet).
-je cuisine beaucoup, beaucoup pour ma pause gourmande du dimanche. Je suis toujours en phase de réconciliation alimentaire et cela m’aide bien (il faudra que je vous donne un peu des nouvelles du côté de mes séances avec ma diététicienne). Etant donné que mes dernières tartes pommes, poires, tatin, gâteau choco, nature et j’en passe, ont eu un certain succès (subjectivement, j’ai découvert les joies de la pâte faite maison, bah oui, y a pas photo hein). J’ai pris une certaine confiance pâtissière. Alors quand je me suis lancée dans la confection d’un brownie avec une nouvelle recette, c’est peu dire que je me léchais bien les babines pendant que je préparais la pâte.
Et puis il y a eu cet œuf qui est allé s’étaler gaiement sur le parquet. Un présage sombre de ce qu’allait être la suite de ma préparation. J’y ai mis du cœur à l’ouvrage, j’ai respecté les doses, je me suis faite chier suis investie dans l’ouverture de noix. J’ai bien réglé la cuisson, le temps. Enfin, bref, ça n’a pas cuit de l’intérieur, j’ai monté la température de 15°, ajouté 5 minutes et au lieu d’avoir ça :
Un gâteau magnifiquement cramé sur le dessus, liquide à l’intérieur et le four qui s’est mis à déconner à plein tube. Après vérification, le four se met soudainement à TOUT cramer. Voilà, il faut que je le change. Arf, je suis ravie. Dès qu’un nouveau four se pointera chez moi, je retenterais la recette, je vous tiens au jus et la posterais ici (d’ailleurs ça vous intéresserait que je vous poste plusieurs de mes recettes desserts ?).
-Maintenant que je suis connectée, je me tâte vraiment d’aller sur twitter. Je pense que c’est un bon réseau pour s’informer, partager, échanger, mais l’idée de communiquer en 140 caractères, je trouve ça bof, trop succinct, trop rapide, pas assez fouillé. Je suis vraiment hésitante. Pour les twittos qui passent par ici, dites moi si ça vaut le coup
.-Zappant, je suis tombée sur le film "La Gloire de mon Père" la semaine dernière et hier soir, j’ai regardé "Le Château de ma mère". J’ai une tendresse particulière pour ces deux films réalisés à partir des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol. Je me souviens les avoir vus deux fois au cinéma avec ma mère et à chaque fois, je me souviens d’avoir autant ri, que pleuré. La musique, les récits et la fin poétique, mélancolique du second volet où Pagnol évoque successivement la mort de son ami, de son frère et de sa mère. Puis il parle de son achat du fameux château qui avait tant fait peur à sa mère « blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu’elle était chez son fils ». La manière dont le film passe de l’allégresse à la fatalité, l’implacable avancée du temps et les souvenirs bons et mauvais qui restent envers et contre tout cela m’émeut.