Critiques Séries : Don't Trust the B---- in Apartment 23. Saison 2. Episodes 12 et 13.

Don't Trust the B---- in Apartment 23 // Saison 2. Episodes 12 et 13. The Leak / Monday June.

Je trouve dommage que Apartment 23 n'ait jamais eu la chance de réellement me prouver qu'elle peut être une comédie constante. Je sais bien que je suis méchant avec cette série alors qu'au fond elle peut parfois nous faire passer de très bons moments avec les personnages mais le problème vient du fait que les scénarios ne sont pas suffisamment bons. J'en attends surement trop de la part de cette comédie. Surtout car il y avait tout de même Krysten Ritter que j'adore. "The Leak" n'était pas très bon. Mais c'est un reste de la première saison. Une saison que je n'avais pas vraiment aimé. Malheureusement d'ailleurs. Ecrit par la jeune scénariste Tina Kil, l'histoire manquait de piment et de finesse. Surtout vis à vis de l'intrigue de James. Ce que j'ai du mal à apprécier c'est cette storyline autour de Dancing with the Stars. C'est complètement raté et en plus de ça c'est une sorte de running gag qui durent depuis bien trop longtemps à mon humble avis.
Le fait que cet épisode se retrouve au milieu de la première saison n'aide pas à apprécier dans le sens où Apartment 23 nous a déjà montré qu'elle était capable de bien meilleures choses. Du coup, "The Leak" apparait un peu comme un épisode qui n'a rien à faire là. Car bon, voir James van der Beek s'entrainer pour l'émission de danse de ABC, ou encore Chloe tentant de saborder tous les plans de Luther, je n'ai malheureusement pas ri. Apartment 23 aurait très bien pu faire les choses de façon différente. C'est dommage qu'ils n'aient pas choisi un ton plus décalé. On a l'impression ici que le côté Dancing with the Stars empêche de prendre la série dans tous les sens. D'ailleurs, j'ai trouvé particulièrement dommage le fait que Apartment 23 ne puisse pas être plus impertinente. Je suis sûr que sur une chaine où dire Fuck sera autorisé, alors on aurait une vraie comédie ravissante et surtout hilarante.

Les photos de James qui "leak" sur internet servent donc de sujet à un épisode bien maigre. Aussi bien en humour qu'en bonnes dynamiques. Mais, et c'est là le problème d' Apartment 23, "Monday June" était bon et contraste avec tout cela. Cet épisode était donc bien plus drôle, et c'est assez étonnant dans le sens où June n'est pas mon personnage préféré. Je trouvais même durant la première saison que June était irritable, détestable (pas dans tous les épisodes je vous rassure). Mais je pense que si j'ai apprécié cet épisode c'est aussi grâce au scénariste de celui ci, David Hemingson qui avait créé il y a quelques années de ça Kitchen Confidential (une comédie avec Bradley Cooper) que j'avais également bien aimé. L'humour était efficace et surtout vis à vis de June. Elle tente de jouer à la workingirls mais Chloe est toujours là pour tout briser d'un coup. Et puis "Monday June" était l'occasion de mettre une nouvelle fois June dans un environnement de travail différent de celui du café (alors qu'elle était au café dans l'épisode précédent).
C'est dommage que ABC n'ait pas voulu diffuser Apartment 23 dans l'ordre car au final, on se retrouve avec des intrigues complètement effilées dans tous les sens et une cohérence qui rendrait malade un hypocondriaque. Pendant ce temps, James n'est pas le personnage le plus intéressant de l'épisode mais il parvient malgré tout à attirer l'attention des téléspectateurs de façon assez efficace et intéressante. J'aime bien quand il n'est pas trop mis en avant (surtout que généralement James, qui n'est pas mauvais, pâti d'un scénario à la mord moi le noeud pas toujours digeste). Allez, il ne reste que six épisodes de Apartment 23 avant de dire au revoir à la série. Je n'ai pas nécessairement hâte de voir la suite mais disons que je commence à peine à m'attacher aux personnages. Cela m'embête donc un petit peu de lui dire au revoir (un petit peu).
Note : 3/10 et 6/10. En bref, deux épisodes très contrasté. Entre quelque chose de plat et lisse, et quelque chose de fun et drôle... il n'y a pas de moindre mesure.