Zero Hour // Saison 1. Episode 8. Winding.
Dans cet épisode dense en révélations nous allons retrouver le mari de Beck (qui était sensé être disparu à cause de Laila qui avait pris sa place sur un avion) et découvrir qui est la taupe :
Paige Willis incarnée par Grace Gummer. "Winding" aurait cependant pu avoir la descence d'être tourné à Strasbourg car je ne veux pas dire mais pour les français
qui regardent Zero Hour, cela fait clairement très mal aux yeux. Surtout quand l'on voit à quel point l'aéroport de Strasbourg ne ressemble pas à ça. J'ai même beaucoup rigolé
quand l'on voit une affiche de Arles dans le faux aéroport alors que Arles se situe dans le sud près de Montpellier. Je pense que la production de Zero Hour n'a aucune idée d'à
quoi ressemble réellement la France. Mais cela aurait été pire s'ils avaient été à Lyon, que je connais comme ma poche. Bref, cet épisode m'a donc un peu rendu réticent face à ses histoires alors
qu'il ne se déroule pas dans la ville qu'il tente de dépeindre. Je pense en plus de ça que ABC avait largement les moyenx d'emmener tout le monde tourner en Europe comme elle
avait pu le faire l'an dernier avec Missing.
L'épisode était donc dans un premier temps l'occasion de découvrir de nouveaux indices afin de retrouver la "True Cross", la vraie croix du Christ. Ce n'était pas une mauvaise idée étant
donné que l'escapade était rythmée et assez amusante. Le tout fonctionne donc plutôt bien et ce malgré le fait que je sois un tantinet déçu de la fin. Les révélations tombent comme des mouches
sous un insecticide. Comme si Zero Hour avait voulu développer quelque chose et puis tout d'un coup révéler tout car il n'y avait plus de temps pour prendre son temps. La
révélation de la taupe par exemple tombe comme un gros soufflé pas très digeste. Dommage car il y avait de quoi faire quelque chose de bien mieux de mon point de vue. Ensuite je suis déçu de la
révélation de la fin où nous retrouvons le mari de Beck qui, comme par hasard, connait White Vincent et travaille main dans la main avec lui. Cela manque de finesse et d'élégance mais bon, on
parle de Zero Hour et non pas d'une série subtile non plus. Je n'ai jamais recherché quelque chose de particulièrement fin quand je regardais Zero Hour de toute
façon.
Note : 4.5/10. En bref, un équilibre retrouvé d'un côté mais l'ennui persiste de l'autre.