Ca va être maintenant systématique: chaque printemps (tout aussi pourri qu’il soit) je pars sur le terrain pour enseigner, ce qui fait je ne donne plus beaucoup de nouvelles sur le blog, si ce n’est ma chronique hebdomadaire sur la Tête au Carré. En effet, les mois de mai et juin sont synonymes de gambadées dans les bois et les prairies, que ce soit pour le stage Traces et Empreintes à Fontainebleau, le stage Faune Flore et Habitat à Chamarande, ou le stage d’écologie terrestre en Auvergne…
Pour compenser cette absence j’ai heureusement encore le temps de papoter régulièrement sur la page Facebook de SSAFT ou sur mon compte Twitter… Mais bon, je n’aime pas trop l’idée de laisser ce blog à l’abandon alors autant profiter des séances photos que je réalise sur place. Voici donc les clichés ramenés de mon séjour à Chamarande cette année. D’abord, les images prises sur le vif, dans la nature:
Un syrphe du genre Helophilus
Une casside de la menthe, Cassida viridis
La Nymphe au corps de feu, Pyrrhosoma nymphula
Une hirondelle rustique, Hirundo rustica
Un bouc, because why not?
Ensuite, il y a les photos prises en labo des spécimens capturés. Normalement, la technique utilisée pour pouvoir prendre de belles photos pas floues, c’est la mise à froid: les insectes sont placés un moment au frigo et deviennent tout engourdi… Sad Fact: les mettre au congélo plus de 5 minutes a tué tous nos insectes… (je blâme mes étudiants…):
Tipule
Cardinal, Pyrochroa coccinea
Un taupin, Athous haemorrhoidalis
Le charançon de l’ortie, Phyllobius pomaceus
Le bourdon des champs, Bombus pascuorum
Tenthrède à scutellum blanc, Macrophya punctumalbum
La corée marginée, Coreus marginatus
Et voilà pour cette année… Bon allez, vous êtes sage: une petite vidéo bonus!
On a aussi récolté des larves de libellules, d’Aeschne bleue pour être précis, dont celle-ci qui joue avec un petit bâtonnet blanc en plastique… C’est un peu normal, c’est une libellule enfant en somme!
(et si vous voulez en savoir plus sur la mâchoire impressionnante de la larve de libellule, le masque, et son mode de locomotion original, j’en parlais ici)