il faut tenter de vivre

michel tabanou 2013

"il faut tenter de vivre" dans mon approche d'un art sociologique est un thème qui malheureusement est d'une trop grande actualité. Et pour apporter une solution à cette croissance des angoisses existentielles certains penchent vers des réponses " consensuelles " avec un centre toujours orienté et c'est le paradoxe à droite.  La tentation pour une "gauche" décolorée et qui s'abonne comme dernièrement aux éloges de Mme C. Lagarde de trouver une attente avec le Modem est une réalité. La maladie est contagieuse car même notre ville est atteinte. Faute de pouvoir s'allier avec le PC et le PG par rejet et d'essuyer un refus d'EELV, la gauche socialiste veut accrocher le wagonnet Modem à son train. Monsieur Ramadier, Conseiller Municipal, est devenu l'étoile polaire orientant l'errance de socialistes en peine d'axe politique cohérent. Rassembler à gauche dans ces circonstances va être une curieuse architecture mentale qui va inévitablement se noyer dans le marais des grandes illusions. Imaginez la construction ou la figure d'équilibriste auquel va être soumis le candidat socialiste! qui s'est illustré aux législatives dernières pour ne pas soutenir EELV au premier tour - candidature soutenue par le PS - et aujourd'hui venir demander de se rallier à son projet! Je sais que l'arrogance politique s'accorde à un déni des réalités et à une facilité de mettre en scène des tours de passe-passe mais à il est de toute évidence que du chapeau PS ne sortira que le lapin que EELV se prépare à lui poser... Donc un appel du coude au Modem pour se retrouver entre forces progressistes! Ce même Mdem qui a voté l'ensemble des lois générées sous le sarkosisme, ce modem progressiste qui a vu son groupe peau de chagrin à l'Assemblée voter contre le projet Taubira du mariage pour tous... Publions les bans des nouvelles noces pour une politique un peu gauche c'est à dire gauche au sens de maladresse. Je résumerais volontiers dans un prochain post l'ensemble des votes du  modem local en opposition non pas au PC et  au PG mais au PS pour mettre en lumière le périlleux exercice qui est promis à l'électorat socialiste. Quand bien même à entendre les intentions des candidats ils  seraient sortis d'un goulag sous gardiennage de  Jean-François Voguet  et qu'enfin libres tous les espoirs sont permis mais il n'en demeure pas moins que le plus fol de ces espoirs se résume dans une union élargissant le front de droite dans une ville dont nous, dont je désire le destin ancré à gauche et de ne pas être désespéré de tenter de vivre...