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Les Français, adeptes de la Consommation Collaborative

Par Françoise Attali

« Aujourd’hui, j’aborde un sujet plus sérieux, phénomène de notre société, la Consommation Collaborative  accentuée par la crise et qui grâce au développement des nouvelles technologies de l’information, favorise la recherche d’économies, d’échanges entre les personnes.

Ces nouvelles formes de consommation sont souvent vertueuses sur le plan environnemental quand elles permettent de réduire les consommations d’énergies et de matières premières (liées aux processus de fabrication de nouveaux objets par exemple), mais aussi les déchets (puisque les biens qui ne sont plus utiles ne sont pas jetés mais réemployés).

Pour mieux comprendre ce phénomène, l’ADEME a fait réaliser – à partir des données de l’observatoire des modes de vie et consommation d’IPSOS : « Les 4500″ – une étude sur « Les Français et les pratiques collaboratives : qui fait quoi et pourquoi ? »"

consommation-collaborative

  »Cet état des lieux de la consommation collaborative en termes de profils et de pratiques permet de mieux com-
prendre les usages de six pratiques plus ou moinsrépandues : l’adhésion à une AMAP1, le covoiturage, la location de biens, le troc, la vente des biens et l’achat groupé.

- Une population jeune et active plus impliquée mais, Il n’y a pas un mais, des profils « type » de consommateurs collaboratifs. 
Chaque type de pratique collaborative a un public précis : par exemple, une majorité des adhérents d’AMAP (44%) habite dans des villes de plus de 200 000 habitants et est féminine (55%).

A l’inverse, les pratiquants du covoiturage sont le plussouvent des hommes (54%) vivant en majorité dans des communes de moinsde 20 000 habitants (47%).

- A noter néanmoins que les retraités sont sous-représentés quelle que soit la pratique, les adeptes étant majori-
tairement les ménages avec des enfants sous leur toit.

- Les motivations varient selon le type de pratique : elles sont individuelles (opportunités financières,plaisir…) pour les pratiques d’achats groupés, de vente de biens, et d’échanges / troc ; elles sontcollectives (engagement sociétal, préoccupation écologique…) pour les pratiques de covoiturage etd’adhésion à une AMAP.

La location de biens à d’autres particuliers est à mi-chemin entre ces deux motivations, elle constitue une opportunité financière mais, aussi une préoccupation altruiste.

Il est rare cependant qu’un consommateur cumule plusieurs pratiques collaboratives.

- La nature de ces adeptes se distingue par la recherche d’échanges, la préoccupation relative à l’évolution de la société, la propention à l’expérience voir la prise de risque et le plaisir de faire durer es objets.

Ils ne sont pas dans le rejet de la société de consommation actuelle : ils veulent en reprendre le contrôle et devenir « consom’acteurs ». »

1 Une AMAP – Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne – est un partenariat entre un groupe de consommateurs et une ferme, basé sur un système de distribution de « paniers » composés des produits de la ferme. C’est un contrat solidaire,basé sur un engagement financier des consommateurs qui payent à l’avance une part de la production sur une période définie par le type de production et le lieu géographique. (source : ACTU-ENVIRONNEMENT .com)

• Plus d’informations sur l’Ademe – www.ademe.fr

www.danslamaisondefrancoise.fr et [email protected]

 

 


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