Le "bon" stress est salutaire, et même nécessaire, car le corps et les cellules en ont besoin pour pouvoir mettre en route des processus de vitalité, afin de préserver l'organisme. L'être humain doit constamment d'adapter à l'environnement qui l'entoure.
Plus long et plus profond, le "mauvais" stress est très néfaste. Il peut être expérimenté lors d'événements comme le décès de son proche, la perte de son travail, une infection, le manque de repos, des harcèlements en tous genres... Les causes sont de plus en plus nombreuses.
Ce type de stress est générateur de nombreux symptômes: inflammation, perte musculaire, perte de masse osseuse, diabète, hypertension; et d'une multitude de maladies: maladies neurodégénératives en partie, dépression, angoisse, insomnie. Le stress fragilise le système immunitaire, accélère le processus de vieillissement et peut favoriser l'apparition de cancers. Le "mauvais" stress influe également sur l'appétit et le dérégule, comme par exemple les fringales à la suite d'une contrariété.
L'absence de "mauvais" stress pourrait retarder, voire même éviter certaines maladies. Le stress agit en synergie avec l'environnement et les facteurs génétiques pour favoriser l'éclosion des maladies dont celles dites de "civilisation". Par exemple, sur 120.000 infarctus annuels en France, 4000 sont directement liés au stress ressenti au travail.
Les personnes exposées au stress ont un risque accru de 25% de faire un infarctus.
Le stress soulève la grande question de la prévention, qui doit être sérieusement envisagée. Dans un premier temps, il faut réussir à détecter le stress, par le biais de questionnaires et d'examens sanguins, puis mettre la personne en condition pour quelle soit prise en charge rapidement, de manière efficace.