Les imprimantes 3D ont le vent en poupe en ce moment et cette technologie permet même de créer des armes imprimées en 3D. Mais l’Australie voit d’un très mauvais œil l’arrivée de cette pratique et commence à réfléchir sur la régulation de ce nouveau type d’armes à feu.
L’Australie est assez tatillonne sur sa législation des armes à feu, notamment après des drames dans les années 1990. La police a donc décidé de mener son enquête et s’est aperçue qu’il est extrêmement facile et peu coûteux de créer son pistolet « maison ».
La police a démontré qu’avec une imprimante 3D d’entrée de gamme, c’est-à-dire à 1700 dollars, il est assez facile et rapide d’imprimer des plans d’armes récupérés sur le web. Après un peu plus d’une journée d’impression, deux armes à feu ont été créées. Des armes à feu dangereuses, à l’instar des « vrais » pistolets.
Et les tests effectués sont inquiétants. Lors des tests sur du gel balistique, la police a prouvé qu’une arme imprimée en 3D pouvait effectuer un tir mortel. Mais l’arme 3D peut aussi être un danger pour l’utilisateur, le canon de l’une des deux armes ayant littéralement explosé lors du tir.
Pour l’instant, cette enquête n’est là que pour prouver la dangerosité de ce type d’impression. On ne sait pas encore si l’Australie va prendre des mesures concernant l’imprimerie en 3D. Mais il y a fort à parier que le parlement va aller dans le sens de la police.