Peinture de GERALBY, ma nièce
Je conjugue au plus que partiel
D’un passé simple très imparfait
Je me mets en petits pointillés
Je soupire en attendant le dégel
Le dégel de mes vieux neurones
Qui, comme la terre qui croule
Si bien ronde, ont perdu la boule
Il est impératif que le ciel tonne
Tonne à l’infini, crève cet abcès,
Ce déluge trop présent, pesant
Qui d’une arche ballotée au vent
Dans un passé antérieur, fut né
Nécessairement viendra le futur
Avec son lot de fortes conditions
Fi des jurons et voyelles, une leçon
Bientôt plus que parfaits, mûrs ?
Murmures à l’horizon, vaste énigme
Sommes-nous capables de raison
D’unisson en ces mornes saisons
De clairvoyance sur toute la ligne ?