Magazine Journal intime

Visages de mes voyages

Par Tunifun

Vous le savez surement, quand je voyage, ce n’est pas seulement les lieux que je veux visiter, mais surtout ce sont les gens que je cherche à rencontrer, à connaitre, et surtout à mieux les comprendre. Ces visages, ont marqué mes voyages à vie, ils sont désormais liés aux destinations que j’ai visité, et je ne pourrai jamais les oublier. 

maidcafe akihabara japon

Serveuse du Maid Café @Home au Japon

Lors de ma visite du quartier Akihabara, pendant mon voyage au Japon, j’ai découvert ce concept dont j’ai déjà parlé dans l’une de mes premières notes sur mon blog de voyage.  La serveuse seulement d’un pseudo dont je ne me rappelle plus. Elle devait faire plaisir à ses clients, Otaku dont une majorité dépressive et en mal de société viennent pour se réconforter. Cette première, sans avoir le droit de maintenir des liens humains avec eux, elle doit juste les fidéliser au bonheur du proprio du café. La serveuse du Maid café, ne doit ni tomber amoureuse, ni trop sympathiser avec ses clients en dehors de cet endroit et ne doit surtout pas relever sa vraie identité . vous l’avez compris elle doit être dégagée de tous sentiments humains et de toute vie sociale pour ce métier.

Abdullah Syrie

Abdallah chauffeur de Taxi à Hama en Syrie

Lors de mon séjour en Syrie, j’ai rencontré Abdallah à la ville de Hama. Le premier contact était ordinaire, comme tout touriste et chauffeur de taxi. Cet homme fier, généreux, m’a fait la visite de sa ville sans accepter un seul sous après, malgré qu’il a passé une demi journée entière pour ça. Il était non seulement un chauffeur de taxi, mais également un bon guide, un bon citoyen, m’avait bien accueilli et m’avait même invité à manger chez lui. Ce dernier, m’avait raconté, que son père a été tué par Hafedh El Assad et son régime lors des manifestations dans les années 80 dans cette même ville. Aujourd’hui je n’ai aucun contact avec lui, je ne sais comment elle est devenue sa vie avec tout ce qui se passe en Syrie en ce moment, que dieu les protège lui et ses semblables.

Amadou Sénégal

Amadou au Sénégal

Cet enfant est le neveu de mon hôte, il ne parlait aucune autre langue que le peul, mais son regard était bien expressif. J’ai rencontré Amadou lors de mon passage au village Oréfondé au nord du Sénégal, et il était souvent à coté, il était curieux de voir un étranger venir dans son village. Contrairement à une majorité des enfants de son âge, il manquait du minimum nécessaire d’une vie digne. Je ne parlerai pas des jouets car, pour lui comme pour beaucoup d’autres enfants, ces jouets seront un luxe … déjà qu’ils n’ont ni eau potable ni électricité dans son village. Amadou, comme plusieurs enfants en Afrique loin des yeux des ONG mérite mieux que sa vie actuelle. Ce dernier ne m’a pas laissé indifférent, son regard disait beaucoup …

rencontre start loving usa

Start Loving aux USA

Ce militant pour la paix que j’ai rencontré devant la Maison Blanche lors de mon voyage aux states, n’était pas un homme ordinaire. Start Loving diplômé d’une des plus grandes université américaine a choisi son propre chemin, celui d’être le frère et l’ami de tout le monde. Start Loving a choisi de se battre, pour l’humanité, il a tout laissé tombé pour se joindre à un sit-in devant la Maison Blanche depuis 2009, pour remplacer son ami défunt William Thomas qui l’avait déjà commencé depuis 1981. Cet homme avait une vision différente de tout les autres humains, un monde sans guerre, sans conflit, ou tout le monde  » s’aime  » et s’accepte.

orang asli malaisie

Angeh, l’aborigène Malais

Angeh, est un Orang Asli, peuple aborigène en Malaise, qui a choisi comme plusieurs autres de sa tribu de vivre en harmonie avec la jungle sans avoir besoin d’aide extérieure. Et c’est l’un des rares à accepter des visites touristiques dans son petit village d’une 20 aine d’habitants. Pour Angeh et son peuple, la forêt c’est la vie, ils ont appris à respecter la nature depuis toujours. Quelque soit leur besoin, ils savent où trouver le nécessaire, de la nourriture, des fruits, des plantes médicinales, etc.. Quand un Orang Asli décède, ils ne l’enterrent pas, ne le brûlent pas non plus, au contraire ils le placent sur l’un de leurs grand arbres (qui dépassent les 70 mètres), pour que son esprit fusionne avec la nature.


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