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Le prince Albert II de Monaco, que l'on sait infatigable défenseur de l'environnement, a ouvert mercredi dernier à Bruxelles la 36e réunion consultative des parties au traité Antarctique, ATCM, un forum de discussion annuel qui rassemble les représentants des parties signataires du traité de Washington de 1959. Cette conférence rassemble pendant une semaine 450 délégués, scientifiques renommés, décideurs politiques et observateurs internationaux et doit contribuer à la définition de nouvelles règles de préservation de l'écosystème. Ceci afin d'obtenir, étape par étape, le consensus nécessaire entre les signataires du traité de l'Antarctique. Une soixantaine de documents devraient être approuvés, tout comme une déclaration finale de quelque 300 paragraphes. Devant les délégués réunis au Palais d'Egmont, où plusieurs ministres belges et l'ancien Premier ministre français Michel Rocard, désormais ambassadeur de la France pour les pôles nord et sud, étaient réunis, le Prince a appelé à la mobilisation en faveur de la défense du Continent blanc que menace fortement le réchauffement climatique. Pour lui, c'est un "devoir" de défendre l'Antarctique, un "continent essentiel à notre survie" où "les obstacles et périls sont de plus en plus menaçants". Et d'ajouter "c'est là que notre avenir est en question". Les signataires du traité en 1959 étaient douze, ils sont actuellement cinquante, considèrent le Continent blanc une terre démilitarisée, où l'exploitation des minerais et du pétrole est interdite. Un protocole additionnel, relatif à la protection de l'environnement, en fait depuis 1998 "une réserve naturelle dédiée à la science et à la paix". Mais selon les experts, l'Antarctique doit faire face à plusieurs menaces, comme le réchauffement climatique, amplifié aux pôles selon de récentes études scientifiques, l'exploitation des ressources biologiques, la surpêche et le tourisme.
Le Prince a souligné que "le danger de la surpêche commence à se poser de manière très aigüe" et a plaidé pour "la création d'aires maritimes protégées" et d'une extension des principes du traité aux zones maritimes adjacentes à l'Antarctique. Il a appelé à une "sensibilisation la plus large possible" en faveur de la sauvegarde de l'Antarctique, qui passe selon lui par une coopération internationale renforcée. Il a déploré que "ce continent dédié à la science (...) ne bénéficie pas suffisamment de programmes scientifiques internationaux coordonnés". Lui qui a traversé le continent d'ouest en est, lors d'un périple de 17 jours en 2009, a regretté que "la recherche en Antarctique souffre d'un fractionnement". Et il a fait observer que "des 80 stations de recherches installées en Antarctique, deux seulement peuvent être qualifiées d'internationales. Et encore, elles ne concernent à chaque fois que deux pays", non sans manquer d'insister sur les avantages "économiques, écologiques et diplomatiques" qu'une coopération renforcée apporterait.
Dans un appel commun qui a été lu par Michel Rocard, S.A.S. Albert II, l'ancien Premier ministre français et son ex-homologue australien Robert Hawke ont suggéré la mise en commun des infrastructures et de la logistique par les pays présents en Antarctique.
"Il est pour le moins surprenant de constater qu'il n'existe quasiment aucune initiative d'internationalisation des infrastructures et de la logistique dans la zone du traité", a-t-il constaté.
"Si l'on songe aux avantages potentiels que représente la mutualisation des moyens et des coûts logistiques, sans oublier la réduction de l'empreinte écologique, cette situation est plus surprenante encore", a-t-il précisé.
Michel Rocard a appelé les parties au traité "à décider l'ouverture d'un espace de discussion et de réflexion" sur ce thème, d'autant plus nécessaire en temps de "crise mondiale et de difficultés budgétaires des États".
Le bénéfice serait double, selon les signataires de l'appel, "un meilleur développement de la science et renforcement de l'harmonie internationale" en Antarctique.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a exprimé son espoir que l'ACTM puisse "faire progresser l'idée de travailler ensemble" plutôt que de laisser chaque pays "planter son drapeau national".
"L'Antarctique, c'est un peu comme l'airco, conditionnement d'air de la Terre. S'il se réchauffe, c'est toute la planète qui se réchauffe", a pour sa part déclaré le secrétaire d’État belge à l'Environnement, Melchior Wathelet, pour résumer les enjeux de la conférence.
A l’occasion du 20e anniversaire de l’admission de Monaco à l’Organisation des Nations Unies, le Collège Charles III, sous l’égide de la Direction de l’Éducation nationale de la jeunesse et des sports, a organisé ce mardi 28 mai à l’Auditorium Rainier III, la "Youth Water Conference", première conférence en anglais sur le modèle de l’ONU. Lors de cette manifestation, 200 élèves venant de différents collèges et lycées de Monaco et des environs, sont attendus. Constitués en délégations du monde entier, ils représentent la politique de leur pays au sein de chacune des quatre commissions et participent à la réflexion qui sera menée autour de thématiques contemporaines portant sur l’environnement. Plusieurs question sont ainsi mises à l'honneur. L'accès à l'eau potable, la surpêche les océans du monde, la gestion de l'impact du tourisme et du développement économique sur les zones côtières et l'acidification des océans.
A partir du 8 juin prochain, Journée mondiale des océans, le Musée océanographique propose à ses visiteurs une exposition sensorielle, "Requins - l'expo sensation" qui leur permettra de mieux les connaître, ceci en découvrant leur vraie nature loin de la terrible réputation qui leur est faite. Certes, ce ne sont pas des tendres, mais ils sont essentiels pour les écosystèmes et de plus en plus menacés. Il en meurt chaque année, plus de 100 millions tués par l’homme. Les accidents qu'ils causent sont spectaculaires et largement commentés, mais ils sont bien moins meurtriers que d'autres animaux qui n'ont pas leur réputation. l'exposition expliquera tout cela et montrera qu'il faut voir cet animal autrement qu'à travers certaines superproductions hollywoodiennes. Outre cette exposition, il y aura un programme complet conférences grand public, lancé à Paris en début d’année et animé par ceux dont le métier concerne la connaissance et de la protection des requins. Tous les mercredis, à 20 h 30, les visiteurs seront invités à participer aux débats sur ces thèmes où neuf conférenciers interviendront. Signalons enfin pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet, que le livre-documentaire "Requins: au-delà du malentendu" de Robert Calcagno, directeur général de l'Institut océanographique, Fondation Albert 1er, est paru aux Éditions du Rocher le 23 mai. Cliquez ici pour commander le livre en ligne;
C'est en effet un chapitre nouveau qui vient s'ajouter au récit du parcours glorieux de Jean Alesi. Le Fairmont Monte Carlo lui a dédié sa suite Grand Prix 4002-04, le "4" étant son premier numéro de course à Monaco et donc un chiffre important pour lui. Il y a effectué de nombreuses courses et emprunté le virage le plus connu du monde, le Fairmont Hairpin, que l’on pourra d'ailleurs surplomber d’un des balcons de la suite. Et grâce à des objets tels que sa combinaison, le trophée du meilleur tour, des photos et livres ayant pour sujet le pilote, un hommage était rendu au moment du Grand Prix, à l'un des pilotes les plus passionnés. Lequel après une dernière saison de Formule 1 en 2001, passe par la DTM, Deutsche Tourenwagen-Masters, les Speedcar Series, le Mans Series et les 500 miles d’Indianapolis où il décide de mettre fin à sa carrière en 2012. Aujourd’hui, Jean Alesi, Sicilien d’origine mais né à Avignon, se consacre entièrement à son rôle de capitaine de l’équipe de France pour la FFSA, Fédération Française du Sport Automobile, et entretient la bonne dynamique des pilotes français en F1 et dans d’autres sports tels que le rallye ou l’endurance. Il reste l’exemple d’une passion convertie en façon de vivre.
La filmographie de Roman Polanski révèle qu'en 1972 sortait un long métrage intitulé "Weekend of a Champion", co-réalisé avec Frank Simon qui est décédé depuis. A cette époque, Roman Polanski, amateur de courses automobiles et ami du champion de Formule 1 Jackie Stewart, décide de lui consacrer un documentaire, pendant les trois jours du Grand Prix de Monaco 1971. Il le remportera sur Ford Tyrrell. Des essais à la course, Polanski reste près de lui en permanence, lui pose des questions et le suit même dans les coulisses. Couronné par la Berlinale en 1972, le film n'a jamais été montré en France et avait disparu. Le laboratoire Technicolor de Londres qui voulait utiliser le négatif l'a exhumé. Roman Polanski l’a revu et l’a remonté, en a supprimé trente minutes, et a rajouté un entretien récent qu'il a eu avec son vieil ami. Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, qui a toujours pris soin d’accueillir les grands films sur le sport, l’a programmé en séance spéciale, le mercredi 22 mai, Salle Buñuel à 19 h 45 en présence de grands champions de la Formule 1 et du héros du film. On y revoit donc Jackie Stewart au sommet de sa gloire et qui va d’ailleurs remporter le Grand Prix, Roman Polanski le suit dans les rues étroites de la Principauté, avec ses montées et ses descentes serrées, parcourues à pleine vitesse et le long de trottoirs. Pour la première fois, une caméra est installée dans la Formule 1 et après bien des négociations avec les organisateurs. Le tour est effectué sous la pluie et le pilote fonce. Le danger à l’époque était constamment présent et les statistiques impitoyables, révèlent qu'un pilote avait une chance sur trois de survivre, sur une période de cinq ans. La femme de Jackie Stewart qui partage sa vie depuis plus de cinquante ans, dit que 57 de leurs amis proches étaient morts en course et de nombreux pilotes que l'on voit dans le film se tueront au cours des années suivantes. Jackie Stewart est le seul survivant de tous ceux, qui à l’arrivée, ont serré la main de S.A.S. Rainier III. La sécurité avait toujours été l’une des ses obsessions et les pilotes actuels lui doivent rambardes, rideaux de pneus et feux rouges à l’arrière des bolides par temps de pluie. Il faut bien reconnaître que cela a eu un effet, puisque depuis la mort en course d’Ayrton Senna le 1er mai 1994 à Bologne lors du Grand Prix de Saint-Marin, aucun pilote ne s’est tué. Quarante-deux ans plus tard, les deux amis se retrouvent dans la même suite de l’hôtel monégasque pour revoir ces images passées, réagir, se remémorer bien des souvenirs. Celui qui entretemps est devenu Sir John Young Stewart révèle à Roman Polanski en compétition à Cannes avec "La Vénus en fourrure", qu'il avait quitté l’école très jeune et qu'à 15 ans, il était mécanicien dans une bourgade de son Écosse natale quand un riche client li a demandé de le remplacer pour une course locale. Il l'a gagnée, a récidivé et on connaît suite, une carrière prestigieuse.
13 mai 1920, décès d’Émile de Loth qi fut maire de maire de Monaco. Il était né le 1er septembre 1830 à Castellane dans le département actuel des Alpes-de Haute-Provence.
22 mai 1866, naissance à Bar-sur-Seine, dans le département de l'Aube du zoologiste et biologiste marin Paul Jules Portier. Il fut engagé par le Prince Albert Ier pour un voyage d'études au Spitzberg. C'est en 1901, au cours d'une expédition océanographique au Cap Vert et aux Açores, qu'il découvrit avec le professeur Charles Richet, les caractéristiques de l'anaphylaxie. Ce qui vaudra à ce dernier le Prix Nobel de médecine en 1913. Paul Portier a enseigné les physiologies des êtres marins à l’Institut océanographique que le Prince Albert Ier venait de créer. Il est mort le 26 janvier 1962 à Bourg-la-Reine, près de Paris.
22 mai 1955, durant le Grand Prix de Monaco, Alberto Ascari rate le virage à la sortie du tunnel et plonge directement dans le port, il en sera retiré par les hommes grenouilles. Il mourut quelques jours plus tard, le 26 mai 1955, lors d'essais à Monza. Il était né le 13 juillet 1918 à Milan. Le Grand Prix de Monaco fut remporté cette année-là par Maurice Trintignant, oncle de l'acteur Jean-Louis Trintignant, au volant de sa Ferrari 625.
23 mai 1917, naissance à Moscou de la danseuse Tatiana Riabouchinska. Dès l'âge de 14 ans, elle fit partie des Ballets russes de Monte-Carlo. Elle mourut à Los Angeles, le 24 août 2000.
24 mai 1936, mort à Rome de la soprano italienne Claudia Muzio qui triompha à plusieurs reprises à l'Opéra de Monte-Carlo à partir des années 1920. Celle qu'on avait appelée "la Duse de l'opéra" ou "la divina Claudia", était née à Pavie le 7 février 1889.
26 mai 1885, naissance à Santiago du Chili de Jorge Cuevas Bartholin, dit le marquis de Cuevas. Il mourra à Cannes le 22 février 1961. En 1947, il s'installe à Monte-Carlo où il fonde sa première compagnie, le Ballet International. Celui-ci et le Nouveau Ballet de Monte-Carlo fusionnent la même année et deviennent le Grand Ballet de Monte-Carlo. Le 30 mars 1958 il se battit en duel avec son ancien directeur de ballet Serge Lifar, à Blaru près de Vernon en Normandie. Les témoins de ce dernier étaient les danseurs Lucien Duthoit et Max Bozzoni. Un des témoins du marquis de Cuevas était Jean-Marie Le Pen, alors député de la 3e circonscription de la Seine depuis le 19 janvier 1956.
27 mai 1962, naissance à Monaco de Jean-François Robillon qui fut président du Conseil national du 11 janvier 2010 jusqu'au mois de février dernier. Il est actuellement conseiller national et membre des Commissions Finances et Économie Nationale, Intérêts Sociaux et Affaires Diverses, Environnement et Cadre de vie et de la Commission spéciale en charge de la modification de la loi électorale ainsi que de la loi sur l'organisation et le fonctionnement du Conseil National.
28 mai 1993, la Principauté de Monaco adhère à l'Organisation des Nations-Unies. Elle en devient ainsi le 183e État membre.
29 mai 1942, l'Ordonnance souveraine 2637 qui institue un commissariat aux sports destiné à contrôler, coordonner et diriger toutes les activités sportives de la Principauté. Robert Marchisio, alors adjoint au maire, délégué aux sports et vice-président du Comité olympique monégasque, en est le premier commissaire nommé par l'Ordonnace souveraine 2638. A ce titre, Il préside un comité de six membres de nationalité monégasque qui forment le Comité national des sports.
29 mai 1943, décès de Georges Prudent Marie Bruley des Varannes qui fut évêque de Monaco de 1920 à 1924. Il était né né le 24 septembre 1864 à Montigné-le-Brillant dans le département français de la Mayenne.
30 mai 1905, le docteur Jules Richard directeur du Musée océanographique fait au Prince Albert Ier un compte rendu de son voyage à bord de la maquette de l'hélicoptère conçu par Maurice Léger. Ces expériences avaient fait l'objet d'une communication à l'Académie des sciences par le Prince le 15 mai, puis le feront par Léger le 5 juin.
30 mai 1914, Alfred Agostinelli meurt au large d'Antibes, dans l'accident de l'avion qu'il pilotait. Il fut le secrétaire de Marcel Proust et était né le 11 octobre 1888 à Monaco.
31 mai 1923, naissance au palais de Monaco de Rainier Louis Henri Maxence Bertrand Grimaldi. Le futur Rainier III est le premier prince à naître en Principauté depuis Honoré IV en 1758.
31 mai 1944, Le prince Rainier de Monaco atteint sa majorité. La veille, sa mère la princesse héréditaire Charlotte de Monaco, duchesse de Valentinois, avait renoncé à ses droits de succession. Le prince souverain Louis II nomma alors son petit-fils Rainier prince héréditaire par Ordonnance princière datée du 2 juin 1944.
31 mai 1985, Joseph Sardou est nommé archevêque de Monaco. Il le restera jusqu'au16 mai 2000 où il devient archevêque émérite. Né le 25 octobre 1922 à Marseille, il est mort le 19 septembre 2009 à Rome. Ce même 16 mai 2000, Mgr Bernard Barsi devient son successeur.
Muse donnera un concert live exceptionnel à Londres le dimanche 2 juin 2013, après la projection e...
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