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Critiques Séries : Arrested Development. Saison 4. Episodes 1 et 2.

Publié le 28 mai 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Arrested Development // Saison 4. Episodes 1 et 2. Flight of the Phoenix / Borderline Personalities.


Le retour de Arrested Development était inespéré. Il fait partie de ces retours de série que l'on peut qualifier d'exceptionnels tant la surprise était de taille. Un peu comme le film de Veronica Mars qui sortira l'an prochain, ou encore le retour de 24 en mini séries évènement. Voilà de bonnes nouvelles, mais je n'aurais jamais pu parier sur leur grand retour. Et Arrested Development fait partie de ces bonnes comédies au casting si étincellant qu'elles s'en vont et laissent des traces de la pop culture américaine. Car oui, Arrested Development est devenue une comédie culte au fil des années. Je m'étais moi même penché sur son cas il y a deux ou trois ans en me procurant les DVD. Je ne regrette pas de les avoir acheté d'ailleurs. Sauf que le retour de Arrested Development me laissait perplexe. J'avais peur de ne pas retrouver la série que j'avais apprécié durant trois saisons. C'est un peu comme tout d'ailleurs. On peut avoir le syndrome Bronzés 3.
On doit le premier épisode, "Flight of the Phoenix" à Mitchell Hurwtiz, le créateur de Arrested Development. Il se concentre sur Michael, le personnage de Jason Bateman (qui aujourd'hui s'est fait un nom au cinéma dans des comédies à plus ou moins grand succès). Une bonne idée en soi. On nous explique que Michael, il y a cinq ans de ça a fait construire des maisons à Sudden Valley, et ce même s'il n'y avait pas beaucoup de moyens de s'y rendre et qu'il s'est alors retrouvé dans une ville fantôme en 2007 suite à la crise des subprimes. Arrested Development reste donc fortement liée à l'actualité et s'amuse assez bien de tout cela. L'humour est présent, sans être totalement détonant. Michael n'est pas mon personnage préféré. Cependant, l'épisode réserve quelques bonnes idées comme le fait qu'il va vivre avec son fils à l'université, George Michael (toujours incarné par l'excellent Michael Cera qui se fait très discret ces derniers temps au cinéma après avoir enchainé les navets).
vlcsnap-2013-05-28-15h40m44s71.pngCela peut manquer parfois de ressorts comiques ou dramatiques mais la dynamique est là et l'on ne s'ennui pas. J'ai même une fois l'épisode terminé verifié si j'avais bien tout regardé et pas sauté des passages en appuyant sur une touche de mon clavier par inadvertance. Mais Michael va également avoir des démêlées avec Altitude, un magazine diffusé dans les avions d'Outwest Airline. Si les membres de ce magazine (incarné par Adam DeVine, Blake Anderson et Anders Holm, tous les trois venus de Workaholics) ne veulent pas lui donner une copie, c'est là que le ressort comique fonctionne le mieux. Jason Bateman est drôle à certaines occasions. Surtout quand il incarne ce pauvre mec qui n'a plus rien à perdre. C'est un peu comme Ed Helms finalement. Les deux acteurs sont à ranger un peu dans le même tiroir. Et sont aussi bons tous les deux dans ce qu'ils font. Du coup, s'en suit quelques bonnes idées, notamment dans l'avion, fourni de répliques légères et sans prise de tête.
On sent que ce premier épisode est avant tout là pour reprendre les choses du bon pied (bon oeil), sans trop forcer. Mais j'ai ressenti aussi comme un sentiment de nostalogie. J'étais content de retrouver les personnages après tout ce temps. Bien que tout ne soit pas passionnant (notamment le fait que l'intrigue perde de son attrait à un moment de l'épisode), l'ensemble retranscrit plutôt bien l'état du personnage de Michael. Mais au fond, cet épisode sera certainement le moins drôle de la saison. Puis est venu le temps de "Boarderline Personalities". Il s'intéresse à George (incarné par Jeffrey Tambor). Ecrit par Jim Vallely (qui a entre temps co-créé Running Wilde avec Mitchell Hurwitz pour FOX avec Will Arnett inside, qui fait d'ailleurs une apparition dans le premier épisode face à Michael). Alors que la famille de George tombe en lambeaux, ce dernier monte une petite escroquerie amusante à base de riches dans le désert.
vlcsnap-2013-05-28-15h11m25s146.pngCet épisode était beaucoup plus drôle que le premier. On le doit en grande partie à Jeffrey Tambor qui était tout bonnement brillant. Mais ce n'est pas pourtant lui qui délivre la meilleure scène de l'épisode. En effet, il faut aller voir Tony Hale et Jessica Walter. Buster et Lucille n'ont réellement rendu fou avec cette histoire de fumée de cigarette. J'ai pris un fou rire, littéralement duquel j'ai eu beaucoup de mal à me remettre. J'aurais surement pu faire une crise cardiaque. Mais ce nouvel épisode d' Arrested Development, ne s'arrête évidemment pas là puisque Lucille était excellente du début à la fin de l'épisode. De même que Liza Minnelli d'ailleurs. Cette dernière a beaucoup d'humour. Beaucoup plus dans Arrested Development que dans tout un tas de films ou autres où elle a pu apparaitre dans des rôles réducteurs (le pire est surement son apparition dans Sex and the City 2). Mais bon, on ne peut rien y faire.
La narration de Ron Howard est toujours efficace bien qu'elle pourrait être teinté d'un peu plus de répliques mémorables. Il est certes là pour nous parler de ce qu'il se passe et ajouter des informations supplémentaires mais au fond, j'en attendais peut être un peu trop. Pour en revenir au personnage de ce second épisode, George, j'ai trouvé qu'il était à la hauteur de celui ci. On ne pouvait attendre que ce genre de choses de sa part. C'est grossier mais tellement fou et agréable. Je ne pouvais donc pas rêver mieux. Qui plus est on sent que les scénaristes savent où ils vont et comment ils y vont avec lui. Finalement, de ces deux épisodes je ne retiens que le second. Le premier sert surtout d'introduction au retour d'Arrested Development. Et bien que la nostalgie soit là, et que j'ai envie d'être indulgent avec le résultat, ce n'était clairement pas aussi drôle que "Borderline Personalities" et moi, quand je regarde Arrested Development je regarde aussi pour le côté loufoque de ses personnages. Même une apparition de Mary Lynn Rajskub aurait pu être drôle mais son personnage ne sert pas à grand chose.
Note : 5/10 et 7/10. En bref, deux épisodes inégaux. La nostalgie l'emporte pour l'un quand l'humour se fait solide pour l'autre.

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