Il s’appelle Adrian, il couche pas avec Rambo et il gagne pas à Roland-Garros. Et Forget ne l’a jamais appelé ?
« Ce n’est pas tout le temps une bonne chose d’être trop aidé, il faut aussi faire son chemin pour se forger un gros mental. » C’était en 2009, à 21 ans Adrian avait des rêves plein la tête. On disait de lui qu’il était gaucher et c’était vrai. On lui prédisait une carrière et des matchs de Coupe Davis, en tout cas pas moins qu’à une bonne cinquantaine de joueurs par année d’âge. Bien vu : avant de s’agenouiller devant Ward, il avait battu Simon, Gulbis et Del Potro au Queen’s en 2009. On disait de lui qu’il entrerait dans le top 50 mondial et il l’a fait. Pourtant Hagelauer n’a jamais vraiment retenu son prénom, mais a-t-il jamais été DTN ?
Mannarino se rosse
Alors comme d’habitude, au moment de commenter sa fin de match contre Cuevas, c’est Dominguez qui s’y est collé et cette fois pas simplement parce que Loth ne s’y serait jamais abaissé. Adrian a-t-il eu le temps de voir que Monfort s’était approché du court n°6 ? Sans doute une nouvelle initiative maladroite de Brabant. A 5-2 pour Adrian dans la 5e manche, tout le monde avait pourtant le droit d’y croire. Sur ses deux balles de match à 5-4, quelques spectateurs ont continué à y croire. A 5-6, il ne restait plus que Louise prête à sauter sur le court, ou à ce que Adrian lui saute dessus, mais Cuevas n’est pas Français. C’est à ce moment-là qu’il a dû comprendre que Monfort n’est jamais venu sur le court n°6, que Dominguez a toujours tout commenté depuis une cabine avec vue sur le Central et que le 2e tour de Roland-Garros sera pas encore pour cette fois.
Pendant ce temps-là, Lucas Pouille a gagné, lui, et Louise lui a tapé dans la main.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble