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Phil Jackson égratigne une nouvelle fois Mike D'Antoni

Publié le 30 mai 2013 par Insidebasket @insidebasket
Phil Jackson est plutôt d’humeur bavarde ces derniers temps. Peut-être est-ce à cause de la sortie de son livre Eleven Rings. Quoi qu’il en soit, Jackson donne son avis sur tout et ne prend pas de pincettes quand il parle de son ancienne franchise, les Lakers. Mike D’Antoni est d’ailleurs la cible d’un certain nombre de critiques. Au micro de la radio ESPN, le Zen Master sait ce qu’il ferait pour aider les Angelinos.
J’irai trouver l’un de mes assistants pour travailler avec moi afin de les aider aussi rapidement que possible. Car je sais exactement ce dont ils ont besoin. Je pense qu’ils ont besoin de jouer plus à l’intérieur, où se situe la force de cette équipe, et utiliser cette présence pour dominer dans le jeu. Et je pense qu’il y a un moyen pour y parvenir.
Une orientation de jeu qui ne correspond pas franchement au style de Mike D’Antoni. L’actuel entraîneur des Lakers, lui, ne prévoit de changer sa manière de diriger l’équipe.
On essaie de jouer avec les forces des joueurs. Ça nous a pris du temps pour y arriver. Nous avons dû passer par différents scénarios et une fois que nous avons trouvé le bon, tout est allé beaucoup mieux.
Et Mike D’Antoni a trouvé un soutien de poids avec Mitch Kupchak. Le GM des Lakers pense que le style D’Antoni correspond aux tendances de la ligue.
La tendance en NBA est très différente de ce qu’on voyait il y a 20 ou 30 ans. Et cela ne devrait pas changer. Le jeu est plus ouvert, avec beaucoup de pick-and-rolls. Le jeu gravite autour de la manière de coacher de Mike. Mais il faut coacher en fonction des joueurs que vous avez dans l’équipe.
Mais pour Phil Jackson, certains joueurs clés ont été sous-utilisés cette saison.
Cela me dérange au niveau des individualités. Cela me dérange que Pau [Gasol] ait vécu une saison aussi difficile, que Kobe ait vécu une saison où il a dû batailler pour alimenter le scoring en dépassant ses propres limites jusqu’à se déchirer le tendon d’Achille. Qui sait si cela serait arrivé s’il n’avait pas joué 40 minutes ou plus par match ? Cela me dérange qu’un joueur du niveau de Dwight Howard semble seulement humain et parfois même un peu moins. Cela n’a pas amélioré leur jeu. Je pense que c’est la chose la plus importante dans le coaching. Vous voulez des joueurs qui se développent. C’est votre mission.
Voilà qui devrait faire plaisir au staff de la franchise californienne. Pas avare en suggestions sur la manière de coacher, l’homme aux onze bagues de champion n’envisage toujours pas de reprendre les rênes d’une équipe.  

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