Alors que l'Unedic vient d'annoncer des perspectives très sombres avec un augmentation du nombre de chômeurs pour 2013 et 2014, le ministre du Travail tente, malgré une boite à outils bien maigre au regard des défis à relever, de maintenir à flot la promesse présidentielle d'une inversion de la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Les contorsions sémantiques autour du sujet en disent long sur la nocivité des politiques menées sous contrôle de la commission européenne. Ce matin, sur les ondes de radio classique, Michel Sapin a déclaré " entre la stabilisation et l'inversion, il y a la perfection dans l'action". La vérité, c'est qu'entre improvisation et inaction, il y a chez Michel Sapin de l'obstination dans la capitulation.