Conseils pour calmer une période d’hyperphagie

Publié le 30 mai 2013 par Tribul

Je n’avais pas fait de crise d’hyperphagie depuis un bon moment mais les soucis m’ont rattrapé et avec eux un besoin de compenser en mangeant…

Dur de se raisonner lors de ces crises mais j’essaye tout de même de limiter les dégâts et de ne pas reprendre tous les kilos perdus durant cette période un peu difficile…

Voici donc quelques petits trucs que j’essaye d’appliquer tant bien que mal.

Identifier les raisons de ces crises

La première des choses à faire est de savoir pourquoi on est touchées par ces crises.  Raisons perso, pro, poser des mots sur ses soucis, même si ça ne les résout pas, c’est un premier pas pour calmer ses crises.

Ca peut aussi aider de noter ce qu’on mange, quand, et comment on se sent à ces moments là. Ca permet parfois d’identifier les émotions qui nous traversent et sur lesquelles on n’arrive pas toujours à mettre des mots sur l’instant. C’est d’ailleurs une des méthodes du Dr Zemati.

Pas de changement alimentaire radical

Je crois que ma plus grosse erreur dans le passé à été de vouloir, après chaque crise, me remettre dans une dynamique alimentaire stricte. Passer de gâteaux, pâte et frites à des légumes et des yaourts, c’est juste impossible à tenir sur la durée (voire même sur une matinée !). Le changement doit se faire progressivement. Le lundi on stoppe le gouter si l’on n’a pas faim, le mardi on troque son Twix de l’après-midi contre un yaourt un peu sympa, etc…

Manger des choses fun

Comment réintroduire des aliments sains au cours de crises alimentaires ? Il faut pouvoir trouver des aliments /recettes assez consistantes tout en étant légères. Pas facile hein ?! J’échange mes gratins de légumes contre des cakes, plus consistants mais toujours avec des légumes. Je troque également les pommes de terre contre des patates douces à l’Index Glycémique moins élevé.

Mais souvent, durant ces périodes d’hyperphagie, je n’ai pas envie de passer trop de temps en cuisine et je craque facilement pour des plats tout prêts. J’aime bien alors aller chez le traiteur chinois pour manger des rouleaux de printemps, des vapeurs ou des légumes sautés.  Ca remplit bien et c’est tout de même moins calorique qu’un kebab !

Ne pas culpabiliser lors d’une crise.

Pas toujours évident car les crises nous poussent à manger n’importe quoi en très peu de temps (c’est la culpabilité qui nous poussent aussi à ingurgiter aussi vite).

Ok, on n’arrive pas à s’arrêter de manger. On a envie de bouffer des tas de trucs, sucrés, salés, gras, caloriques, peu importe, on a juste besoin de se remplir. Soit. Alors autant prendre du temps pour choisir des aliments qui nous font vraiment envie et pour tenter de les déguster (Zermati est encore passé par là !).

Quitte à avoir une crise de bouffe comme je les appelle, autant profiter de ce qu’on ingurgite et manger des aliments de qualité.

Penser à soi

Il est important durant ces périodes peu agréables de continuer à prendre soin de soi, à faire des choses uniquement pour soi. J’essaye de mon côté de profiter du moindre rayon de soleil, tellement bon pour me remonter le moral.

En bref, il faut s’occuper dès qu’on le peut en faisant des choses divertissantes, qui nous sortent d’un quotidien un peu morose.

Se raisonner pour retrouver petit à petit sa faim

S’il était si facile de s raisonner ça se saurait ! Mais prendre le temps de réfléchir avant d’engloutir le moindre gâteau peut vraiment être salvateur. Résister à une impulsion alimentaire c’est  se prouver qu’on arrive à être plus forte que l’hyperphagie. C’est aussi avoir une meilleure estime de soi, primordiale pour se sentir mieux en cas de gros coup de blues. Et n’oublions combien il est meilleur de manger lorsque la faim réapparait…

Bouger

Je ne suis pas allée à un cours de sport depuis une dizaine de jours. Je sens que ça joue beaucoup sur mon moral (et sur mes fesses !). Bouger, ne penser à rien d’autres qu’aux instructions données par le prof permet de me vider la tête pendant 1 heure et c’est toujours ça de pris. Prendre l’air, marcher, aller nager, à chacune de trouver l’activité qui lui convient et qui lui permettra de s’évader quelques heures par semaine.

J’espère que ces quelques petits trucs pourront aider certaines à trouver leurs propres solutions face à l’hyperphagie. D’autres astuces ? Je prends !