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Un fantôme à Bangkok

Publié le 30 mai 2013 par Hachisun

Vous vous en doutez, je n’ai pas croiser le tardis en plein Bangkok. En revanche, la comédie musicale du fantôme de l’Opéra passe jusqu’au 9 juin au Muang Thai Rachadalai  Theatre.

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Pour les retardataires, le fantôme de l’Opera est, à l’origine, un roman de Gaston Leroux, auteur du Parfum de la Dame en noir, le papa de Rouletabille…Je suis une grande fan de ce livre, qui fait partie de ma bibliothèque pour toujours…
Et j’ai été séduite par la comédie musicale de Andrew Lloyd Weber, que j’avais découverte à Londres. La comédie musicale hein, pas le film tout pourri qu’ils ont tenté de faire…

Et donc, quand j’ai vu que la troupe venait à Bangkok, mon sang n’a fait qu’un tour, j’ai passé tout mon budget yoga dans deux tickets valables pour le 29 mai…

Le prix des places est similaire à ceux des places londoniennes… Cela commence à 1 500 BHT, très éloigné de la scène, à 10 000 BHT… Celles à 1500 BHT sont parties très vite, tout est complet dans cette catégorie jusqu’à la fin.

Et donc, hier soir, grand soir, c’est excitée comme une puce et chantonnant à tout va que je me suis rendue là-bas.

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Stitch n’aurait manqué la venue d’un autre génie du mal pour rien au monde

La comédie musicale : 
C’est donc une pièce écrite par Andrew Lloyd Weber. Bien entendu, il y a des manques, des modifications par rapport au livre. Le livre reste le meilleur. Mais là, il y a des musiques, des danses, des couleurs… Ma scène préférée est celle de Masquarade…
Elle date de 1986 et est jouée depuis sans interruption à Londres au Her Majesty’s Theatre.

La salle : 
L’acoustique de la salle est excellente, même tout au fond, on entend à merveille ce qui se passe sur scène. Chapeau. En revanche, clairement, la salle n’étant pas faite uniquement pour ce spectacle, certains « effets spéciaux » de Londres ne rendent plus grand chose ici.

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Malgré la distance, bonne acoustique et visibilité

Les artistes : 
Excellents. Si je garde un souvenir spécial de la première fois, cela n’enlève en rien le talent des artistes qui se produisent à Bangkok. On sent les émotions des personnages, et les voix sont claires… Mention spéciale au fantôme d’ailleurs…

Les décors : 
On sent qu’il s’agit d’une tournée : moins de décors, des costumes moins impressionnants parfois, mais je pense que c’est uniquement car j’ai un point de comparaison. Sans cela, on se laisse envoûter. Et comme à chaque fois, je veux voler la boite à musique avec son petit singe…

Le public : 
Voir un spectacle en Thaïlande, ce n’est pas comme en Europe. Déjà, les thaïlandais sont en retard, toujours. Même pour un grand spectacle. Et ici, personne ne reste à l’extérieur, donc les retardataires vous passent sous le nez (valable pour une séance de ciné également)…
Ensuite, ils n’ont clairement pas l’habitude ni de l’Opera, ni de tout autre spectacle chanté. Ils applaudissent après CHAQUE chanson. Si vous le faites aussi, voilà un petit rappel de bienséance : on attend la fin des scènes ou de l’acte (là où il y a une petite pause, changement de décors, petit noir), car autrement on interrompt l’histoire, la narration. C’est comme si après chaque action impressionante dans un film, vous décidiez de mettre pause quelques instants… Mon coté fangirl psychopathe me donne envie d’étrangler les 3/4 de la salles…
Heureusement, ma joie de voir le spectacle compense largement.

Les photos étaient interdites, donc malheureusement, que des petites vues… Mais si vous êtes à Londres ou à Bangkok en ce moment, foncez-y!

J’ai, bien entendu, fais le plein de goodies….

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Maintenant, j’ai le fantôme dans la tête dès le petit-dej…


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