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Whatever Lola Wants.

Publié le 21 avril 2008 par Mesk Ellil
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"Lola, 25 ans, est un factrice new-yorkaise qui se partage entre son travail et sa passion pour la danse. Son meilleur ami Youssef, un Egyptien, lui fait découvrir une légende de la danse orientale dans son pays, Ismahan. Quand elle rencontre Zack, un Egyptien également, elle ne sait pas que l’amour va la mener à la rencontre de celle qui est devenue désormais son idole."
Que dire de ce film? Frais, parfois triste mais au dénouement optimiste! Cependant je n'ai pas été spécialement attiré par l'histoire de l'héroïne "Lola", mais plutôt par celle d' Ismahane! Une ex star de la danse orientale dont la réputation a été éclaboussé par un adultère. Durant tout le film je n'ai pas arrêté de dire à mes copines" Hilwa awi awi, ya yama douk al âaynin*", à propos de Carmen Lebbos, sans parler du beau gosse qui jouait le rôle de Zak! Mama mia! Quand à Mina elle n'a pas pu s'empêcher de fredonner dans la salle. Un film de filles, comme dirait mon petit Ilyès? Non un film à voir tout simplementWhatever Lola Wants.. *** Extrait d'une interview du réalisateur: Afrik.com : En filigrane, votre film est une critique du statut des femmes dans la société égyptienne, de l’homophobie. Youssef, le meilleur ami égyptien de Lola, est homosexuel. On pense d’ailleurs à L’Immeuble Yacoubian… Nabil Ayouch : Plus que de la société égyptienne, c’est une critique du monde arabe en général. La meilleure chose qu’on puisse faire aujourd’hui en tant que cinéaste oriental, arabe, c’est d’être capable de critiquer, nous-mêmes, notre société. Il y a des choses qui fonctionnent, d’autres moins, j’ai envie de dire les deux. Si nous ne le faisons pas, d’autres le feront avec leurs caricatures, leurs idées reçues. Quand vous regardez les films que font en général les Américains sur le monde arabe, il s’agit soit de guerre, soit de terrorisme. On a l’impression que l’Orient est complètement déshumanisé. C’est à nous artistes de cette région du monde, c’est pareil pour l’Afrique, pour l’Asie, l’Amérique latine, de faire des films sur notre société. * Trop belle, aux yeux ravageurs!

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