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La mémoire de poisson rouge des français concernant Nicolas Sarkozy est atterrante !

Publié le 01 juin 2013 par Lino83
La mémoire de poisson rouge des français concernant Nicolas Sarkozy est atterrante !

Comme chacun sait, Nicolas Sarkozy pense à son retour. Ce secret de polichinelle occupe les esprits à droite, voire au delà, notamment ceux qui ont oublié qui est l'ancien président.

Car j'ai la très nette impression qu'un grand nombre de français ont oublié les cinq années bling-bling passées au service de ses amis nantis, et l'état déplorable de la France qu'il a laissé au gouvernement de gauche. Un bilan que l'UMP refuse de faire, sachant très bien qu'il n'est pas à leur avantage. Alors souvenez-vous : En cinq ans de règne de Sarkozy, le chômage a augmenté, la dette et les déficits publics ont explosé, ce qui a entraîné la France dans une récession et, désormais, une croissance plate, un pouvoir d'achat qui stagne et depuis peu régresse et tout cela à cause de sa mauvaise gestion et de son incapacité à réformer le pays. De 2007 à 2012 Sarkozy, l'homme du "plein-emploi d'ici à cinq ans", celui du "travailler plus pour gagner plus", celui qui n'a "pas été élu pour augmenter les impôts", n'a respecté aucune de ces promesses : Le 6 mai 2007, il avait déclaré : "Je vous ai promis le plein emploi, je vais me battre pour le plein emploi".

Résultat : 1 million de chômeurs supplémentaires

Nicolas Sarkozy restera le recordman de la hausse la plus brutale du taux de chômage depuis trente ans". A 8,1% en 2007, son taux devrait être autour de 10% en 2012, selon les dernières prévisions fin 2011 de l’Insee.

La baisse des moyens consacrés à la lutte contre le chômage s’était accélérée depuis 2008 (-10,5% entre 2010 et 2011 et -11,3% entre 2011 et 2012), pointe Terra Nova. Le think tank estime que certaines mesures, comme la défiscalisation des heures supplémentaires ont eu des effets néfastes sur l’emploi en période de crise.

Lors d'un entretien au Parisien en mars 2007, il disait : "Je m'engage à ramener la dette en dessous des 60% du PIB d'ici 2012".

Résultat : 600 milliards d’euros de dette publique

Depuis 2007, la dette publique a explosé de plus de 600 milliards d’euros, passant de 64% à plus de 85% du PIB. Le déficit public a de son côté augmenté de 49,5 milliards d’euros, de 2,3% à 5,4% du PIB". La dette publique a atteint au premier trimestre 2012 89,3% selon les chiffres publiés par l'Insee. La hausse de la dette publique lors du premier trimestre 2012 est du en partie par la progression de celle de l'État. Elle a augmenté de 46,8 milliards d'euros pour la période de janvier à mars 2012, soit 1 381,9 milliards.

La crise est loin d’être la seule responsable de ce dérapage budgétaire, un rapport de la Cour des comptes de 2010 a montré qu'un tiers seulement de ce déficit (de 7,1% en 2010) était imputable à la récession économique, et que la politique de Nicolas Sarkozy a contribué pour 0,7 points au déficit (référence 2010).

Dans son programme présidentiel de 2007 il avait écrit : "Je n'augmenterais pas les impôts, mais au contraire ferait tout pour les baisser".

Résultat : 75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux.

A 43,4% il y a cinq ans, le taux de prélèvements obligatoires a atteint 44,9% à la fin de l’année 2012. La raison de cette hausse de 2,4 points en trois ans : 65 milliards de hausses d’impôts décrétées par les gouvernements Fillon et Ayrault, dont 28 milliards d’euros rien que pour 2013. Les hausses d'impôts ont représenté 16 milliards d'euros en 2011 (et même 22 milliards si l'on intègre le contrecoup de la réforme de la taxe professionnelle et l'arrêt de mesures de relance), 20 milliards en 2012. En ce qui et elles devraient atteindre quelque 28 milliards en 2013.

L'examen détaillé des mesures permet aussi de chiffrer l'impact des hausses d'impôts votées par la droite en fin de législature (budget 2011, plans de rigueur Fillon 1 et 2) qui se répercutent dans les impôts prélevés en 2012 et 2013 et auquelles s'ajoutent l'impact de celles décidées par la gauche (collectif budgétaire voté cet été, mesures présentées dans le budget 2013).

Les hausses d'impôts du gouvernement Fillon représentent un total d'un peu plus de 31 milliards d'euros : les 16 milliards de 2011 (coup de rabot sur les allégements de charges, taxes sur les assurances, fin de la TVA réduite sur les offres « triple play », etc.), auxquels s'ajoutent 13,4 milliards de hausses effectives en 2012 (TVA à 7 %, gel du barème de l'impôt sur le revenu (IR), hausse des cotisations sur les revenus du capital...).

Lors d'un discours à Rouen en avril 2007, Sarkozy déclarait : "Je n'accepte pas l'idée d'une désindustrialisation inévitable (...).

Résultat : 350.000 emplois industriels détruits

Pendant ces 5 années, près de 350.000 emplois industriels ont été détruits en France. Un rapport du Trésor a démontré que les délocalisations au sens strict vers les pays à plus faibles coûts salariaux n’expliquent qu’entre 10 % et 20 % des pertes d’emplois industriels, le reste des destruction est dû à la fermeture des entreprises industrielles.

En janvier 2007, lors du Congrès de l'UMP, il a dit : "Je veux être le président de l'augmentation du pouvoir d'achat".

Résultat : 337.000 pauvres.

Depuis 2007, près de 337.000 personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté, qui était de 954 euros par mois en 2009, selon l’Insee, Or, toujours selon l'Insee en 2010 , la pauvreté concerne 8,6 millions de personnes, soit 14,1 % de la population contre 13,5 % en 2009. Il s’agit de l’augmentation la plus brutale mesurée depuis que cet indicateur est suivi.

La non-reconduction de mesures d’aides ponctuelles, mises en œuvre en 2009 afin de limiter les effets de la crise sur les ménages modestes, et le gel du barème des prestations familiales en 2010, expliquent pour partie que cette population soit plus affectée.

Les chiffres de l'Insee sont malheureusement en dessous de la gravité de la situation en 2011 selon Julien Lauprêtre président du Secours populaire français.

Bien entendu, ces chiffre ne sont qu'une moyenne. Certaines personnes ont subit une perte de pouvoir d'achat, d'autres un gain. Je tiens à vous rappeler  l'augmentation de 172% du salaire du chef de l'État, décidée au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy., lui qui disait en juillet 2007 à Épinal : "Je veux une République irréprochable."

Maintenant analysons pourquoi Nicolas Sarkozy a été rejeté par une majorité de Français lors de l'élection présidentielle de 2012. Il y a les choix politiques évidemment, avec des réformes qui avaient pour objectif de satisfaire son seul électorat. Mais c’est sa personnalité qui a été rejetée : cette agitation permanente, cette volonté de monter les uns contre les autres les français, ces mensonges à répétition, cette constante absence de scrupules dont la dernière a été observée avec sa stratégie de droitisation durant les dernières semaines de la campagne pour essayer de conserver le pouvoir.

Et puis il y a les affaires, les scandales, les magouilles et condamnations en tout genre mouillant ministres et entourage voir le chef de l'État lui-même. Il faut se souvenir entre-autre de :

 —  L'affaire Karachi Gate , l'affaire Takieddine, l'affaire Bettencourt, l'affaire Woerth (l'hippodrome de Compiègne), le scandale de Tapie, l'affaire Clearstream, les affaires Wildenstein, les voyages de Michèle Alliot-Marie en Tunisie, le scandale Joyandet, la nomination de Jean Sarkozy, les cigares de Christian Blanc, les condamnations d'Hortefeux, la légion d'honneur du couturier de Sarkozy, la légion d'honneur de l'expert comptable d'Éric Woerth, la légion d'honneur de Jacques Servier, la légion d'honneur de Patrick de Maistre (gestionnaire des Bettencourt), le scandale de Georges Tron, l'espionnage du Monde, le fiaco et le coût des vaccins contre le H1N1, la circulaire Hortefeux sur les Roms, l'espionnage de Médiapart, l'affaire des fadettes, la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers et toutes les affaires le concernant découvertes dernièrement, etc... etc.....( vidéo)

On nous dit qu'il a changé, pourtant dans son entretien à "Valeurs actuelles", il montre de nouveau un visage qui peut inquiéter l’opinion publique. Notamment les citations retenues qui renvoient l'image d'un Sarkozy sous son pire jour : égocentrique, familier, frontal. En somme, celui que les Français ont sanctionné.

Quand il critique l’intervention militaire en cours au Mali cela coïncide avec le jour de la mort d'un soldat français à Gao, tandis que le reste des troupes se bat vaillamment contre des islamistes d'Aqmi. Et puis aussi quand il lâche des appréciations dignes du "café du commerce" sur le mariage homosexuel ("Bientôt ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant...") et surtout en.dressant un parallèle entre "la traçabilité du bifteck" et "la traçabilité des enfants" toujours sur le mariage pour tous (lire dans le Nouvel Obs) La réflexion et la subtilité ne sont toujours pas là, comme d'habitude dirons-nous !

Il semble donc que Nicolas Sarkozy n’a pas compris ses erreurs du passé, il est et restera tel qu'en lui-même. Ses "fans" peuvent objecter qu’il lui reste quatre ans pour changer. Un temps suffisamment long en principe. Mais sans doute trop court pour un homme, comme lui, trop sûr de lui pour reconnaître ses erreurs et pour s'humaniser.

Français, française, concernant Nicolas Sarkozy, travaillez votre mémoire et de poisson rouge transformez-la en éléphant avant 2017.

Sources : Insee, Le Monde, Les Echos, Insee, L'Express, Le Point, Le Nouvel Obs,


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