Cpa-BoscoDjoukan-249
avant-guerre / mai 2013
L'édifice bombardé et incendié en 1914-1918, doit sa survie et sa restauration au propriétaire d'alors M. Jean Lhose, Directeur de la Maison de Biscuits de Champagne Fossier qui y avait son siège social et sa fabrique. La maison a été soigneusement restaurée en 1923.
En 1952, une statue de saint Jean-Baptiste de La Salle a été placée dans une niche de la façade.
http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_La_Salle_%C3%A0_Reims
Vers 1690, des boulangers champenois créèrent une recette destinée à profiter de la chaleur du four à pain après la cuisson, pour cuire et recuire une gourmandise sucrée ; le «bis-cuit» de Reims était né.
En 1756, sous le règne de Louis XV, une époque glorifiant l’art de vivre et le bon goût, naquit à Reims une petite biscuiterie artisanale. En 1775, ses biscuits sont présents lors du Sacre de Louis XVI à Reims, et la Biscuiterie devient fournisseur du roi.
En 1825, elle reçoit un diplôme royal avec le sceau de Charles X reconnaissant la qualité de ses biscuits. Les gastronomes du royaume ont rapidement vent de la très grande qualité de ses spécialités, et se font livrer, par coursier, Biscuits Roses et pains d’épices.
Vingt ans plus tard, un certain Monsieur Fossier, boulanger de son état, prit la succession de cette biscuiterie «Maison Mère des biscuits de Reims» et de ses délices. Depuis lors, la Maison Fossier n’a de cesse de respecter le précieux héritage gastronomique et de défendre la grande tradition biscuitière de Reims ; des 15 fabricants existants encore dans les années 1940, elle demeure l’unique représentant.Reims, berceau de la tradition biscuitière
Pendant plus de 3 siècles, la biscuiterie est une activité prospère et fort bien implantée à Reims. Elle arrivera même à maintenir ses activités pendant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 en adaptant sa fabrication aux besoins du moment.
L’agenda de la Marne pour les années 1950 dénombre encore 15 biscuiteries, qui avaient pour spécialités de fabriquer «Biscuits de Reims, pains d’épices et massepains».
C’est ainsi que dans la ville des sacres, les épisodes savoureux accompagnent l’Histoire. Dès 1430, la corporation des boulangers et pains d’épiciers de Reims accueillirent Jeanne d’Arc et Charles VII avec de délicieux biscuits. Ces derniers leurs plaisent d’autant que l’habitude est prise d’offrir aux souverains français des paniers de gâteaux et de gourmandises lors de leur couronnement en la Cathédrale de Reims.
Portée par une nouvelle dynamique, la Maison Fossier s’est lancée depuis plusieurs années dans une démarche de valorisation des recettes d’autrefois
Arbalète, rue de l’ [18e siècle].
<= 9-13, place du Forum, => 20-23, cours Jean-Baptiste-Langlet.
136 mètres de longueur.
Elle aurait aussi porté les noms de rue des Sacqs, de la Hérisanderie, de la Chanvrerie et de la Cloche-Perse.
Du nom d’une enseigne d’hôtellerie, sise au coin de la rue du Carrouge-Saint-Pierre, connue dès 1485 et qui existait encore en 1543.
[Voir une photographie sur ReimsAvant]
http://vivrevouivre.over-blog.com/article-l-hotel-de-la-salle-a-reims-une-maisonalchimique-53332800.html
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