La très technocratique commission européenne a dévoilé son programme de réforme qu'elle entend imposer à la France. Retraites, services publics, indemnisation chômage….c'est un indigeste cocktail libéral de casse sociale qu'elle entend faire avaler au gouvernement. Contrairement à ce qu'avait déclaré le Président Hollande, les deux ans octroyés par la commission pour ramener le déficit à 3% ne sont pas une chance pour notre pays et pour la croissance mais une laisse bien courte au service de l'autoritarisme bruxellois. La mise en œuvre de ce programme aurait de terribles conséquences pour notre pays. Au printemps dernier, une majorité a fait le choix du changement pas celui d'une fuite en avant dans le prolongement des politiques régressives pilotées par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.
Le gouvernement doit refuser ces injonctions. François Hollande dit que « la commission n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire ». Cela ne suffit pas ! Le discours de la méthode du Président est un peu court. Il s'agit de combattre la voie de la récession et du moins-disant social tracée par la commission européenne.