Revolution // Saison 1. Episode 20. The Dark Tower.
SEASON FINALE
Parfois, être patient a du bon. Je sais que j'ai pu dire beaucoup de mal de Revolution et c'était amplement mérité. Mais maintenant, je ne peux en dire que du bien car au fond,
la série s'est très bien améliorée. Elle est passée d'une série névrosée qui ne savait pas vraiment où aller. Le fait que Eric Kripke et ses équipes pataugeaient dans la semoule
lors des premiers épisodes de la saison m'avait déçu. C'était un gros pétard mouillé que l'on nous a offert. Et puis à l'instar de The Event par exemple, la série s'est rattrapé
dans sa dernière ligne droite, nous offrant de semaine en semaine des épisodes plus consistants et donc plus palpitants. L'épisode précédent est d'ailleurs un modèle de rythme et de tenue de
route pour Revolution. J'espère que la série sera d'aussi bonne qualité la saison prochaine (surtout que nous aurons encore 22 épisodes à se mettre sous la dent si tout se passe
bien). Mais "The Dark Tower" était avant tout là pour conclure la saison et offrir une bonne dose de frissons aux téléspectateurs. Il y a donc de la prise de risques (la mort de
Nora notamment) et quelques bonnes idées (l'arrivée de Tom à la tête de la Monroe Republic).
Enfin, tout n'est pas encore très clair mais cet épisode parvient à nous dépeindre plusieurs enjeux déjà très intéressants pour la saison prochaine. Ce que je n'avais cependant pas vu venir c'est
le fait que Randall était un Patriote, qu'il était donc pour le grand retour des Etats-Unis d'Amérique (alors que les Patriotes sont tous recroquevillés à Guantanamo Bay à Cuba afin de préparer
le retour de la grande nation). Dans l'épisode précédent, Rachel était mise en garde sur la possibilité que la Terre brûle si le courant était remis. Bien évidemment que le courant est remis à la
fin de l'épisode et en plus de ça rien ne se passe de bien dangereux. Mis à part une belle série d'éclairs (ce qui sera certainement l'une des conséquences futures du retour de l'électricité dans
l'air). L'épisode parvient à créer diverses ambiances autour de ses personnages. De l'ambiance assez fun autour du combat de coq entre Monroe et Miles. Je l'attendais ce face à face et au fond je
n'ai pas été déçu car Miles a encore une fois été le plus intelligent et surtout, les deux vont finalement décidé de faire la paix (en apparence je suppose).

Il faut bien avouer que Giancarlo Esposito sait incarner ce genre de personnages comme personne. Il était donc d'une logique implacable qu'on le retrouve cette saison dans ce registre encore une fois, comme dans Breaking Bad. Par ailleurs, je me pose quelques questions. Cet épisode va tellement vite que j'ai eu l'impression de voir un épisode épongé. Ce n'est pas totalement un défaut dans le sens où le téléspectateur ne s'ennui pas et en a pour son visionnage, mais j'aurais peut être aimé que l'on creuse un peu plus le sujet par moment. C'est en tout cas de cette façon que je le vois. Revolution a encore tellement de choses à raconter et encore plus avec le retour du courant dans la vie de tout le monde. Cela risque de bouleverser l'univers de la série tel qu'on le connait pour le moment. J'ai beaucoup aimé Rachel dans cet épisode. Elizabeth Mitchell va devoir faire un choix et pas des moindre : sauver Nora ou bien accepter le retour du courant. Au fond elle a fait un choix douteux mais bien plus intéressant pour la suite de la série. Vous imaginiez si le courant n'était pas de retour ?

Note : 8.5/10. En bref, un rythme omniprésent et très efficace participent à transformer Revolution en machine séduisante. Le tout mené par une Elizabeth Mitchell portant sans problème la série.