The Fosters // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Créée par Brad Bredeweg et Peter Paige (Fly Girls) et produite par Jennifer Lopez, The Fosters est la toute
nouvelle série familiale de ABC Family. Bien que le sujet soit intéressant (l'homoparentalité) et traité de façon dramatique (alors que The New Normal, lancée en
septembre dernier sur NBC prenait l'axe de la comédie). Ce que je trouve assez dommage dans ce premier épisode c'est qu'il part un peu dans tous les sens et que du coup il se
perd dans ce qu'il tente de mettre en place. Je pense sincèrement que le but de The Fosters était avant tout de nous parler d'homoparentalité de façon originale avec un angle
plus touchant mais disons que cela ne fonctionne pas totalement. Le scénario part alors dans tous les sens sans parvenir vraiment à recentrer tout cela autour d'un but commun. Ce premier épisode
est donc flou sur ce que The Fosters tente de réellement nous raconter alors qu'au fond je pense que le sujet est assez frais et laisse entrevoir pas mal de possibilité. Mais
volontairement, l'épisode semble se fermer à pas mal de choses. C'est dommage.
Un couple de lesbiennes -l'une est policière, l'autre enseignante dans une école privée- sont les heureuses mamans de trois enfants : un fils biologique et des jumeaux adoptés, une fille et
un garçon. Leur équilibre familial est bousculé lorsqu'elles accueillent une adolescente rebelle au sein de leur foyer...
Alors certes, ce n'est pas dégueulasse, mais voilà, il y avait de quoi faire quelque chose de bien plus impressionnant émotionnellement parlant. Malgré ses défauts de fabrication et son côté convenu, je pense que The Fosters a aussi de quoi pouvoir devenir une bonne petite série agréable sans trop faire de vague. Le but est de nous apporter un peu de légèreté durant l'été et semble t-il pas de nous faire réfléchir. Cela tombe bien car ce n'est pas du tout ce dont j'avais envie. Il ne fallait pas faire une série moralisatrice sur le genre homoparental alors qu'au fond c'est une typologie de famille normale, comme les autres. Du coup, la réflexion est différente. Cela passe par de belles petites scènes qui peuvent aussi trop en faire par moment. The Fosters est donc une série typiquement faite pour l'été. Elle ne sera jamais à la hauteur d'une Switched at Birth ou même de Jane by Design (ou bien je peux me tromper) mais je pense que malgré ses défauts je vais la suivre de près, juste histoire de voir si elle peut réellement devenir un petit bonbon acidulé.
Note : 4.5/10. En bref, pas parfait, avec son petit bout de potentiel, The Fosters reste agréable d'un côté mais bourrée de facilité de l'autre. Dommage.