Rencontre Le Muy-Ampus
Mardi 4 juin 2013 , les élèves de CM1-CM2 et leur professeure des écoles , Mme Trucy, ont reçu leurs correspondants du Muy. Voilà près de six mois qu'ils échangeaient lettres , dessins et découvraient l'amitié interclasses. C'était donc un grand jour de les recevoir à Ampus et de leur faire découvrir le village étudié précédemment, surtout le thème de l'eau.
Lavoirs.
D'où vient l'eau ?
Elle vient de Fontigon,à 7km d'Ampus.Source abondante , importante pour le village.
Par groupe de 3 ou 4 , les écoliers d'Ampus étaient chargés d'expliquer aux élèves du Muy ce qu'ils voyaient : lavoir , tournaou , aqueduc , fontaines....A Saint-Jean , ils n'ont pas oublié de montrer les loges à cochons. En début d'après-midi, découverte du lieu où était situé le château-fort autrefois, avec ses beaux points de vues sur la campagne environnante.
Fontaine de la Place
Mais le clou, ce fut ,bien sûr, le pique-nique au parc des enfants où les jeux furent très appréciés.Les deux classes ont bien aimé l' échange, classe de M. Gâteau du Muy et classe de Mme Trucy d'Ampus.
Célestin Freinet devient instituteur à Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes) peu après la Première Guerre mondiale, en 1920. Il se lance dans le mouvement de l'Éducation nouvelle. Blessé à la poitrine lors de la guerre, ne pouvant parler longtemps, il ne pouvait faire la classe de façon traditionnelle. Certaines lectures l'aident à concevoir une pratique pédagogique qu'il appellera «moderne».
En 1925, la classe de Célestin Freinet et celle de René Daniel entamaient pour la première fois une correspondance scolaire
Aujourd’hui, de très nombreuses classes pratiquent cette technique pédagogique, devenue habituelle, presque banale, recommandée par les textes officiels.
C’est ainsi que Célestin Freinet s’exprimait sur sa première correspondance : « J’ai senti là, tout de suite, les possibilités considérables d’un tel échange : les enfants n’écrivaient plus pour eux-mêmes mais pour leurs correspondants ; les devoirs scolaires changeaient alors de sens et bientôt de nature. Quel entrain, et quel enthousiasme pour la lecture, à leur arrivée, des imprimés de nos petits amis ! Nous vivions avec les paysans pêcheurs de Trégunc ; nous connaissions leurs travaux, leurs jeux, leurs préoccupations. Il ne s’agissait plus là d’un de ces vulgaires procédés pédagogiques prétentieusement qualifiés de « méthodes », mais d’une forme nouvelle de vie à l’école, âme et instrument de l’effort scolastique, auquel j’aspirais. »