Pour commencer, un gigantissime merci aux organisateurs du Triathlon de Paris. Ainsi bien entendu qu'un énormissime merci aux bénévoles (pensée pour Nanouk du Meudon Tri) qui ont offert leur journée pour notre plaisir et sans qui rien ne serait possible.
Car même si j'en ai bien bavé, je me suis bien amusé ce dimanche matin. Bavé parce que sans entraînement et à 88 kilos, ben un CD reste quand même une affaire pas simple. Mais peu importe, je ne m'étais pas inscrit pour réaliser le chrono de ma vie. Non, le but était de prendre du plaisir. Et à ce niveau, ce fut mission remplie. Plaisir d'abord de retrouver mes potes du Meudon Triathlon que je ne vois plus très souvent puisque je ne m'entraîne plus... Merci d'ailleurs à Christophe de m'avoir prêté des lunettes de natation vu que j'avais oublié les miennes (ben oui, je suis un boulet...). Plaisir ensuite de retrouver l'ambiance d'un tri. Même si la "procession" entre le parc à vélos et le départ natation fut un peu longuette pour mes tits pieds tout fragiles (oui je suis aussi une chochotte), c'était assez surréaliste de voir un troupeau de 600 triathlètes en combi sur l'anneau d'habitude réservé aux cyclistes. Plaisir ensuite d'aller faire trempette dans la Seine. Plaisir de participer au ban lancé par les 600 concurrents quelques secondes avant le coup de feu. Plaisir de retrouver la baston d'un départ. Plaisir de goûter à l'eau de la Seine (oui j'ai bu la tasse et je peux témoigner que la Seine a finalement un goût acceptable). Plaisir aussi d'en sortir car je commençais à trouver le temps long (27'10'' pour les 1550m).


A voir et à écouter les triathlètes à l'arrivée de la course, cette première édition fut un succès. Elle ne doit pas rester sans lendemains. Paris se doit d'avoir un Triathlon de grande dimension. Un Triathlon à Paris possède de réels arguments pour attirer les médias et par ricochet les partenaires, qu'ils soient institutionnels ou privés. Perso, je rêve de pouvoir un jour sortir de l'eau au pied de la Tour Eiffel où serait installé le parc à vélos. Nous partirions ensuite rouler sur les quais avant d'aller courir sur le Champ de Mars... Sûr que ce rêve se réalisera un jour.
Au titre des messages plus persos, un bravo spécial à la jolie Amélie, unique représentante de notre club, et qui termine en 2 h 38'30'' (ben oui elle m'a quand même mis 14' dans la vue...) et bien sûr à Cécile du COM Bagneux qui finit en 2 h 39'22'' (bravo aussi Erwann, 109e en 2 h 12'37'') et à Carole de l'ACBB (2 h 24'32''). Bravo mesdemoiselles.

Photos : Photos extraites du site http://paristriathlon.onlinetri.com, et du communiqué de presse de Stéphanie, future triathlète (si, si tu as tapé...).
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Moment de grâce à Levallois
Autre temps fort de ce week-end : le Grand Prix de tennis de table de Levallois. Inutile de revenir sur la qualité du jeu proposé. Quand on a pratiquement 10 des 15 meilleurs joueurs de la planète, on se doute que ça va envoyer (victoire en finale du Suédois Karlsson sur le Bélarusse Samsonov). Je préfère revenir sur un des moments forts de la journée.

Evidemment cette démonstration, disputée selon les anciennes règles (sets en 21 points et changement de service tous les 5 points) n'avait pour but que de distraire le public et de montrer tout ce qu'on pouvait faire avec une raquette et une tite balle blanche. J'arrive au moment de grâce. En fin de cette exhib, les deux joueurs se sont arrêtés de jouer. Gatien est passé de l'autre côté de la table et s'est assis aux côtés de Waldner. Les deux hommes se sont alors tournés vers l'écran géant où se sont affichées les images de Barcelone au moment où Waldner se procurait sa première balle de match. Flash-back 15 ans en arrière pour 3 minutes à revivre les derniers échanges des JO de Barcelone et la joie de Waldner contrastant bien sûr avec la détresse de Gatien. Quelle émotion de voir ces deux géants de ce sport, là, devant nous, en train de revivre ces émotions uniques d'une finale olympique. J'en ai vu beaucoup dans la salle avec les yeux humides. Le public s'est ensuite spontanément levé pour offrir à ces deux légendes du tennis de table (et pour une fois l'expression n'est pas usurpée), l'ovation qu'ils méritaient. Dieu que c'était bien.
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