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Premiers pas sur Metro: Last Light (Xbox 360)

Publié le 07 juin 2013 par Blogjeuxvideofree

Des ventes multipliées par 3 sur PC (par rapport au premier volet) au cours de sa semaine de lancement , N°1 des ventes hebdomadaires en France, Royaume-Uni, Suisse, Allemagne et Autriche : Deep Silver a tapé dans le mille en acquérant le projet des mains de feu-THQ.
Metro: Last Light est un sympathique FPS qui se pratique presque comme un livre.
Explications.
Metro Last Light (Xbox 360)
S’il fallait définir Metro: Last Light, on pourrait le qualifier de FPS narratif. Basé sur des romans de science-fiction et scénario écrit par l’auteur des livres dont il s’inspire : le jeu de A4 Games comprend une part importante de narration (avec rebondissements) et de passages scriptés, indispensable pour comprendre l’histoire du jeu…qui risque cependant de refroidir les joueurs ne recherchant que de l’action pure.

Car il ne faut pas le cacher : l’IA est plus que discutable. Un ennemi qui vous tourne le dos ne remarquera pas que vous vous approchez de lui en pleine lumière. Il arrive aussi que l’on passe devant d’autres sans qu’ils ne nous remarque. Eteindre la lumière, de façon plus ou moins discrète, ne les fera pas réagir plus que cela. Assis dans un recoin de la pièce alors que vous avez déclenché l’alarme générale : un ennemi passe à côté de vous en déclarant qu’il n’y a rien…

Metro: Last Light et j’éteins la lumière…

Aussi, le jeu alterne entre phases « d’exploration » et action dans les couloirs du métro. Dans les premières, il s’agit d’écouter les habitants et leurs histoires, liées directement à la suite du jeu, et de s’équiper en armes et munitions.
De ce côté là, 3 types d’armes à customiser sont proposées. Si elles ne sont pas variées à la base (pistolet, revolver, fusil, kalashnikov…), il est plaisant d’avoir des armes de fortune et de les transformer, un revolver pouvant devenir un fusil d’appoint, en rajoutant une crosse, un viseur infrarouge, un marqueur laser, un silencieux ou encore un chargeur plus conséquent. Les modifications sont limitées mais au fur et à mesure du jeu on acquiert ou achète de nouveaux matériels comme des armes pneumatiques bricolées très sympas à utiliser.
Autrement, on dispose d’armes de jet mais bizarrement, même en achetant des grenades, je n’ai réussi qu’à utiliser les couteaux, très efficace pour ne pas déclencher l’alerte.

FPS Metro: Last Light

En avançant dans le jeu, on découvre bien vite que malgré l’holocauste nucléaire, les hommes n’ont pas oublié les plaisirs charnels. Et c’est probablement pour cette raison aussi que le jeu a droit à un PEGI 18 : scène de viol, femmes légèrement vêtues dans des bars à strip-tease tripotées par les clients, danses langoureuses, voire déhanchements et seins nues en privé pour le joueur…Y a pas à dire : le moteur du 4A Engine est rudement bien foutu ! Beaucoup d’effets de lumière également puisque l’on progresse souvent dans le noir, effets de condensation vapeur d’eau dans le masque qui masque la vision du personnage quand on se déplace dans les milieux contaminés au-dessus du métro, modélisation des eaux et personnages bien réalisés. Le jeu est magnifique.

Le Metro en action

Metro: Last Light sait jouer de l’oppression avec sa bande-son bien étudiée, ses couloirs sombres et ses monstres hurlant au loin. La recherche de recharges pour votre masque pendant les passages en extérieur vient rajouter du stress, surtout quand on le voit se fêler pendant les combats et quand la respiration se fait plus difficile.
Le jeu n’est pas spécialement bourrin mais l’utilisation de certaines armes est très excitante. Aussi, certains passages invitent plutôt à la simili-infiltration pendant que d’autres ne se contentent que de faire se déplacer le personnage lentement dans des conduits d’aération pour écouter les PNJ dévoiler l’intrigue.
Pour ajouter un peu de neuf, on se balade parfois en draisine, on saute à l’aide de cordes ou on canarde un train lancé à toute vapeur. Il n’y a pas de quêtes secondaires par contre, histoire de ne pas vous détourner de votre mission principale, même si on passe beaucoup de temps à écouter ce que racontent les divers personnages, voire si on regarde les spectacles…

Jeu vidéo Metro: Last Light (4A Games/Deep Silver)

Metro Last Light : faut-il prendre un ticket ?

Oui pour ma part, pour voir un peu autre chose que les classiques FPS à l’américaine dans une ambiance de fin du monde. Et pour, qui sait, donner envie de plonger dans les romains de Dmitry Glukhovsky, ce qui est mon cas. Metro: Last Light s’avère un jeu agréable pour adultes mâles consentants (lol). Mais bon : libre à vous de bien vous comporter ou non, pour vraisemblablement découvrir deux fins différentes dans le jeu.
Pour terminer, on notera ce passage près d’une bibliothèque du théâtre Bolchoï exposant les livres Metro 2033, Metro 2034 et Metro 2035 ou encore des posters géants mentionnant le futur site officiel www.metro2035.com. On remarquera aussi à plusieurs reprises la voix de Marcus Fenix de Gears of War chez de nombreux PNJ.

Dmitry Glukhovsky

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Premiers pas sur Metro: Last Light (Xbox 360)

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