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Critiques Séries : Hannibal. Saison 1. Episode 11. Rôti.

Publié le 07 juin 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Hannibal // Saison 1. Episode 11. Rôti.


A chaque fois que je vois Eddie Izzard dans une série, je me demande si ce n'est pas un vrai cinglé dans la vie de tous les jours. Et je dois avouer qu'à trois reprises, Bryan Fuller a su m'en donner encore plus l'impression. La première fois dans Mockingbird Lane, un pilote avorté par NBC qui avait été diffusé l'an dernier. Et puis nous avons également eu sa première apparition dans Hannibal, il y a quelques épisodes de ça (1.06 "Entrée") et nous retrouvons le personnage pour le "Rôti" de cette semaine alors qu'il s'évade lors d'un transfert. Le but du personnage était de laisser, façon petit Poucet des trophées afin d'attirer l'attention du Chesapeake Ripper. Bien entendu, nous savons qui est le Ripper, mais en plus de ça, nous savons aussi qu'il a déjà attiré son attention. Il y a une scène particulière de cet épisode qui m'a beaucoup retourné les boyaux : le moment où le Dr Gideon s'amuse avec l'intérieur du corps humain d'une de ses victimes. C'était à la fois dégueulasse, mais également encore plus fou que l'on ne pourrait le penser. Eddie Izzard est génial dans les rôles de cinglés, et il nous le prouve encore une fois dans Hannibal.
Si ce nouvel épisode est une réussite, c'est encore une fois vis à vis de la manière dont Will devient de plus en plus incontrôlable pour lui même. Au sein qu'il ne va pas bien, et l'épisode précédent était même là pour nous le prouver. Et ce que je trouve de fascinant derrière Will c'est finalement la manière dont Hannibal parvient à le manipuler. La dernière scène de l'épisode nous laissant en compagnie de Hannibal et de sa psy (toujours incarnée par la charmante Gillian Anderson qui va surement devoir bucher l'an prochain pour être sur tous les fronts entre Crisis, la saison 2 de Hannibal et de The Fall, sans compter ses projets personnels). Cette dernière scène nous offre un échange de dialogues très importants et surtout passionnant :
"What does he represent for you ?"
"The opportunity for friendship"
Au fond, Hannibal ne veut qu'un ami. Un "partner in crime". Et pour lui, Will est parfait pour remplir ce rôle. Une fois mon visionnage de la saison 1 de Hannibal terminé (après les deux prochains épisodes), je vais m'attaquer à un revisionnage en bonne et due forme de la trilogie Hannibal avec Anthony Hopkins.

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En effet, j'ai l'impression d'avoir occulté certaines choses sur le personnage de Will (notamment du point de vue de Dragon Rouge). Bref, dans ce nouvel épisode l'horreur est toujours très bien mise en scène. Bryan Fuller a fait un travail tellement passionnant au travers de cette série. Je ne peux pas demander mieux de la part du créateur qu'il ne m'emporte dans ses histoires de cinglés. Mais Hannibal parvient à conditionner Will de façon fascinante, petit à petit, étape par étape. La relation se construit et la folie devient de plus en plus étrange. On sent que Will est au bord d'un gouffre. Au fond, on a un peu ici une relation miroir calquée sur le Dr Gideon et le Dr Chilton. Le fait que Gideon soit de retour dans cet épisode n'était finalement pas anodin. Cela permet de creuser un peu plus en parallèle l'histoire de Will et Hannibal. Mais Will ne sait pas ce que tente de faire Hannibal, sans qu'il ne s'en rende compte. J'ai du mal à imaginer comment cette saison va s'achever, mais j'espère rester sur les fesses, c'est moi qui vous le dit.
Note : 8/10. En bref, un épisode magnifique, mais aussi horrifique et sensationnel du point de vue des relations qu'il tisse.


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