Le Point révèle qu'un vigile présent sur place lors de la première altercation entre les deux groupes qui a eu lieu dans une vente privée Fred Perry, rue Caumartin à Paris affirme qu'un membre de l'entourage de Clément Méric l'aurait poussé à chercher la bagarre avec les skinheads.
Un vigile présent sur les lieux du drame est qualifié de témoin "principal" par les policiers. L'homme met en cause les quatre militants du groupuscule antifasciste auquel appartenait la victime, et plus particulièrement l'un d'entre eux. Selon ce témoignage, ce garçon très remonté avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à se battre contre les skinheads, qui toujours selon le vigile, cherchaient plutôt à éviter l'affrontement et à partir discrètement.
Le témoin a précisé que Clément Méric aurait déclaré à propos des skinheads : "Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants." Il maintient toutefois que le jeune étudiant n'était pas le meneur, et que si son camarade ne l'avait pas poussé à se battre, rien ne serait arrivé.