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Cheque en blanc

Publié le 04 juin 2007 par Jean François Denaiffe

Les erreurs passées ne doivent pas servire d'excuse aux errements d'aujourd'hui. Telle est pourtant la situation actuelle du débat qui ne cesse de monter autour des indemnités de départ allouées aux patrons des grandes entreprises.
Ainsi, les grands actionnaires d'EADS se sont-ils réfugiés derrière un contrat signé il y a plusieurs années pour ne pas remettre en question le package" accrodé à Noël Forgeard. Il peut sembler étrange que leSerge Tchuruk ait perçu 5.6 millions d'euros d'indemnités de "départ" alors même que, dans son cas, partir c'est rester un peu !
Passé l'age de la retraite le voila toujours dans le groupe, glissant du poste de PDG à celui de président non executif. Mais pas question de revenir sur un contrat signé en 1995 selon lequel il toucherait deux ans de salaire à la cessation de ses fonctions.
Le parachute est supposé amortir une chute, or le seul qui ait chuté dans l'affaire est le titre du groupe, divisé par deux au bout de dix ans de gestion, certes dans un contexte de marché tourmenté, de l'homme aujourd'hui récompensé.

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